L’évolution, ce n’est pas de la science
Les anti-créationnistes, tels que les athées, par définition, objectent couramment que le créationnisme est de la religion et l’évolution de la science. Pour défendre cette affirmation, ils citent une liste de critères qui définissent une «bonne théorie scientifique». L’un des critères courants est que la majeure partie des scientifiques contemporains en exercice doit accepter celle-ci comme une science valable. Un autre critère définissant la science est la capacité d’une théorie à faire des prédictions pouvant être testées. Les évolutionnistes prétendent généralement que l’évolution en émet de nombreuses qui se sont révélées correctes – ils citent par exemple la résistance antibiotique des bactéries –, alors qu’ils remettent en cause la valeur du modèle créationniste en matière de prédictions. Sur cette base, ils affirment que le créationnisme trahit leur définition de la «science», qu’il s’agit dès lors de «religion» et que l’on peut (par voie de conséquence) simplement l’ignorer.
Qu’est-ce que la science?
Beaucoup de tentatives de définition de la «science» sont circulaires[1]. Dire qu’une théorie doit être acceptable pour les scientifiques contemporains pour être recevable revient en fait à définir la science comme «ce que les scientifiques font»! Effectivement, selon cette définition, les théories économiques seraient des théories scientifiques acceptables si les «scientifiques contemporains» les acceptaient comme telles.
Une vision du monde ne procède pas des données, mais elle est plutôt appliquée aux données et utilisée pour les interpréter.
Dans de nombreux cas, ces pseudo-définitions de la science sont ouvertement intéressées et contradictoires. Plusieurs propagandistes évolutionnistes ont affirmé que le créationnisme n’est pas scientifique parce que prétendument invérifiable. Or dans le même paragraphe, ils prétendent que «les scientifiques ont examiné attentivement les assertions de la science créationniste, et trouvé que des idées comme celles d’une terre jeune et d’un déluge global sont incompatibles avec les preuves». Mais manifestement, le créationnisme ne peut pas avoir été examiné (testé) et déclaré faux s’il est «non testable»!
La définition de la «science» a hanté les philosophes de la science, au XXe siècle. L’approche antérieure de Bacon, considéré comme le fondateur de la méthode scientifique, était assez simple et directe :
observation → induction → hypothèse → test de l’hypothèse par l’expérimentation → preuve/réfutation → connaissance
Bien entendu, ceci et toute l’approche de la science moderne, dépend de deux hypothèses majeures : la causalité[2] et l’induction[3]. Le philosophe Hume a expliqué clairement qu’on croit en celles-ci avec une «foi aveugle» (selon les termes de Bertrand Russel). Kant et Whitehead ont prétendu avoir résolu le problème, mais Russel a reconnu que Hume avait raison. En fait, ces hypothèses ont surgi de la foi en le Dieu-Créateur de la Bible, selon que des historiens de la science tels que Loren Eiseley[4] l’ont reconnu. De nombreux scientifiques sont si ignorants, sur les plans philosophique et théologique, qu’ils ne réalisent même pas qu’ils ont ces présuppositions métaphysiques (et d’autres). A être comme des grenouilles dans de l’eau qui chauffe, nombre de gens ne remarquent même pas qu’il y a des postulats philosophiques à la base de beaucoup de choses qui passent pour de la «science». Comme il s’agit d’une partie de leur propre vision du monde, ils ne s’en rendent même pas compte. Chez CMI – Creation Ministries International (Ministères internationaux de création), nous sommes francs quant à notre adhésion à la révélation (la Bible). Contrairement à beaucoup d’athées, nous reconnaissons qu’une vision du monde ne procède pas des données, mais qu’elle est plutôt appliquée aux données et utilisée pour les interpréter.
Perceptions et partis pris
La question importante n’est pas «Est-ce de la science?», parce qu’on peut tout simplement définir la «science» comme excluant tout ce qu’on n’aime pas, comme le font beaucoup d’évolutionnistes. De nos jours, la science est assimilée au naturalisme : seules des notions matérialistes peuvent être envisagées, peu importent les preuves. Le célèbre évolutionniste, le Pr Richard Lewontin, a déclaré (n.d.a. : il a mis l’emphase sur les mots soulignés, dans la source originale) :
«Nous prenons le parti de la science en dépit de l’absurdité manifeste de quelques-unes de ses constructions, en dépit de son échec à remplir nombre de ses promesses extravagantes de santé et de vie, en dépit de la tolérance de la communauté scientifique envers des histoires “comme ça”[5], sans fondement, parce que nous avons un engagement prioritaire, un engagement envers le matérialisme. Ce n’est pas que les méthodes et les institutions de la science nous contraignent d’une manière ou d’une autre à accepter une explication matérielle du monde phénoménal mais, au contraire, nous sommes forcés par notre adhésion a priori à des causes matérielles à créer un dispositif d’investigation et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérielles, aussi contre-intuitives et aberrantes soient-elles pour les non-initiés. En outre, le matérialisme est absolu, car nous ne pouvons pas tolérer un pied divin dans la porte.»[6]
Voilà des propos ouverts, n’est-ce pas? La «science» ne consiste-t-elle pas à suivre les preuves, où que cela puisse nous mener? C’est là où la religion (dans le sens le plus large) du scientifique lui met des œillères. Nos visions du monde individuelles influencent nos perceptions. Le paléontologiste athée Stephen Jay Gould a observé avec sincérité :
«Nos manières d’apprendre ce qui concerne le monde sont fortement influencées par les partis pris sociaux et les modes de raisonnement partiaux que chaque scientifique doit appliquer à n’importe quel problème. Le stéréotype d’une “méthode scientifique” totalement rationnelle et objective, avec des scientifiques indépendants comme des robots sensés (et interchangeables), est de la mythologie intéressée.»[7]
La question fondamentalement importante est donc : «Quelle vision du monde (parti pris) est correcte?» parce que celle-ci va probablement déterminer quelles conclusions il est permis de tirer à partir des données. Par exemple, un matérialiste considérant l’origine de la vie tendra à faire tout son possible pour éviter la conclusion que la vie doit avoir été créée de façon surnaturelle.
La science : une invention créationniste
Les fondateurs de la science moderne n’étaient évidemment pas des matérialistes (Sir Isaac Newton[8], largement considéré comme le plus grand scientifique de tous les temps, en est un excellent exemple) et ils n’ont pas vu leur science comme excluant d’une quelconque manière un créateur, ou rendant même le Créateur superflu[9]. Cette notion récente a été introduite clandestinement dans la science par les matérialistes.
Michael Ruse, le philosophe des sciences canadien, a également insisté sur le fait que la question n’est pas de savoir si l’évolution est de la science et le créationnisme de la religion, parce qu’une telle distinction n’est pas vraiment pertinente. Il est question de «cohérence de la vérité».[10]
En d’autres termes, il n’y a pas de façon rationnellement valide pour les matérialistes de définir l’évolution comme de la «science» et le créationnisme comme de la «religion», en sorte qu’ils puissent ignorer le sujet de la création.
Une distinction fondée
Cependant, nous pouvons faire une distinction valable entre différents types de sciences : la science des origines et la science opérationnelle. La science opérationnelle implique la découverte du fonctionnement des choses dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire les phénomènes reproductibles et observables dans le présent. Il s’agit par exemple de la science de Newton, Einstein et Planck. En revanche, la science des origines traite de l’origine des choses dans le passé, soit des événements uniques, non reproductibles et non observables. C’est pourquoi elle pourrait aussi être appelée «science historique». Il y a une différence fondamentale de fonctionnement entre elles, bien que toutes deux soient appelées «science» et que la science opérationnelle ait effectivement des implications pour la science des origines (ou historique). La science opérationnelle suppose l’expérimentation reproductible ici et maintenant. La science des origines traite de la façon dont quelque chose est venu à l’existence dans le passé, et n’est donc pas ouverte à la vérification expérimentale et à l’observation (à moins que quelqu’un n’invente une «machine à remonter le temps» pour voyager dans le passé et l’observer).[11]
Il va sans dire qu’il arrange les matérialistes de confondre science opérationnelle et science des origines bien que, j’en suis certain, la plus grande partie de la confusion résulte de l’ignorance. La plupart des cours tertiaires de science (collège, université) n’enseignent pas la philosophie de la science et ne font évidemment aucune distinction entre les sciences expérimentales ou opérationnelles et les sciences historiques ou des origines.
L’évolutionnisme et le créationnisme tombent tous deux dans la catégorie de la science des origines. Tous deux sont mus par des considérations philosophiques. Les mêmes données (observations dans le présent) sont accessibles à chacun, mais des interprétations différentes (histoires) sont imaginées pour expliquer ce qui est arrivé dans le passé.
Notons que cette distinction entre science opérationnelle et évolution n’est pas une invention des créationnistes. Des évolutionnistes très en vue tels que Ernst Mayr[12] et E.O. Wilson[13] la reconnaissent tous deux.
L’inclusion sans distinction de la science historique en tant que «science» a sans aucun doute contribué à la confusion moderne en matière de définition de la science. Ceci explique également la déclaration de Gould (voir plus haut) qui, en tant que paléontologiste, aurait voulu qu’il n’y ait aucune distinction entre sa propre science historique et la science expérimentale. Gould considérait à juste titre l’importance primordiale des présuppositions dans sa propre science, et partait du principe que ceci s’appliquait de la même manière à toute la science. Il n’en est pas ainsi, bien que certaines présuppositions jouent un rôle important dans la science opérationnelle.[14]
Est-ce que vous croyez à l’eau chaude?
Les créationnistes n’ont absolument aucun problème avec la science opérationnelle, parce qu’elle est dirigée par les preuves. Peu importe que vous soyez chrétien, musulman, hindou ou athée, l’eau pure bout toujours à 100° C au niveau de la mer. Toutefois, l’hindou authentique pourrait malgré cela penser que tout n’est qu’illusion, et certains athées adhérant au postmodernisme soutenir que la «vérité» est relative. Pourtant, la science des origines est mue par la philosophie. Notre système de croyances est fondamental pour déterminer quelles théories nous acceptons comme plausibles. Maintenant, si la majorité des praticiens de la science historique (ou des origines) adhèrent au mauvais système de croyances (matérialisme), alors les histoires qu’ils trouvent acceptables seront également fausses. Par conséquent, il est peu probable que la majorité des voix des «scientifiques contemporains» soit un bon moyen de déterminer la validité de leurs théories respectives. Et la science des origines, ou science historique, consiste essentiellement en l’exercice de raconter des histoires – Lewontin fait allusion à ces diseurs d’histoires dans la citation susmentionnée. James Conant, ancien président de l’Université d’Harvard, a insisté énergiquement sur ce point, dans une évaluation très critique[15] des scénarios inventifs qui caractérisent souvent la science historique.[16]
Les preuves comptent
En faisant remarquer que ces présuppositions déterminent quelles histoires sont acceptables par la science historique, je ne dis pas qu’il s’agisse simplement ou uniquement d’une question de postulats philosophiques ou religieux. Les théories doivent toujours expliquer la preuve de manière cohérente. C’est-à-dire que les histoires fournies peuvent souvent être testées d’après la preuve. Par exemple, l’affirmation selon laquelle les strates géologiques carbonifères se soient formées sur plusieurs millions d’années est catégoriquement réfutée par la preuve qu’apportent les fossiles polystrates de troncs d’arbres[17] traversant ces strates, avec leurs racines arrachées net. Comment ont-ils pu rester là durant des millions d’années sans se décomposer, alors que des couches de dépôts se formaient autour d’eux? Beaucoup de faits contredisent la théorie évolutionniste : voici cent une preuves qui parlent en défaveur des prétendus milliards d’années qu’aurait la terre.[18] Il existe également plusieurs histoires en défaveur de la théorie de l’évolution biologique.[19]
Si les mêmes données pouvaient être systématiquement interprétées de façons totalement différentes, alors Romains 1 ne reposerait sur aucune base pour affirmer que les gens n’ont pas d’excuse pour refuser d’admettre que les choses ont été créées par Dieu alors que ceci est rendu clair par des preuves physiques [Car les choses invisibles de Dieu, savoir tant sa puissance éternelle que sa divinité, se voient comme à l’œil par la création du monde, étant considérées dans ses ouvrages, de sorte qu’ils sont inexcusables. Romains 1 : 20 – version Martin].
Nous pouvons parler d’une «cohérence de la vérité», en tant que test, lorsqu’une histoire fidèle à la réalité de la théorie donne une explication cohérente (rationnellement constante) de la preuve.
Définir des termes avec constance!
Changer la définition de l’évolution pour l’adapter à l’argument arrange également les matérialistes. Soyons clairs, nous traitons ici de la GTE – General theory of evolution (théorie générale de l’évolution), définie par l’évolutionniste Kerkut comme «la théorie selon laquelle toutes les formes de vie dans le monde ont résulté d’une source unique, procédant elle-même d’une forme inorganique»[20]. Bon nombre de matérialistes, peut-être par inadvertance, utilisent ce truc du changement de définition lorsqu’ils font allusion aux mutations des bactéries pour corroborer l’évolution. Ceci n’a rien à voir avec le fait de démontrer la validité de la croyance que l’hydrogène s’est transformé en êtres humains au fil des milliards d’années. La différence clé est que la GTE exige non seulement du changement, mais du changement qui «augmente considérablement le contenu d’informations dans la biosphère».[21]
Prédictions ou «post-dictions»?
De nombreux évolutionnistes prétendent que les mutations et la résistance antibiotique aux bactéries (science opérationnelle) sont une sorte de prédiction de l’évolution (science des origines). En fait, la génétique (science opérationnelle) était embarrassante pour l’évolution, ce qui pourrait avoir été un facteur de la non-reconnaissance des recherches pionnières en génétique de Mendel durant tant d’années (la découverte des gènes discrets par Mendel ne correspondait pas à l’idée de Darwin de la variation continue illimitée). Lorsque les mutations furent découvertes, on y vit une façon de réconcilier le darwinisme avec les observations de la science opérationnelle – d’où la synthèse néo-darwinienne de Mayr, Haldane, Fisher, etc.
Qu’en est-il des prédictions sur le débat évolution vs création? Les états de service de l’évolution sont plutôt sombres.[22] D’un autre côté, la science moderne surfe sur les exploits des créationnistes du passé.[23] En note, un exemple clair de prédictions scientifiques modernes basées sur un modèle créationniste.[24]
De nombreuses «prédictions» de la théorie évolutionniste se sont avérées incompatibles avec les observations; et malgré cela, l’évolution règne. Par exemple, il y a l’absence fondamentale de plusieurs millions de fossiles de transition qui devraient exister si l’évolution était vraie[25]. La structure même des archives fossiles contredit catégoriquement ce à quoi elle devrait ressembler selon les notions évolutionnistes.[26] L’évolutionniste Gould a longuement écrit au sujet de cette énigme.
Contrairement aux attentes des évolutionnistes, aucun des cas de résistance aux antibiotiques, insecticides, etc. ayant été étudié à un niveau biochimique (science opérationnelle) n’a impliqué de novo[27] l’origine[28] d’une nouvelle information génétique complexe. En fait, les évolutionnistes n’ont jamais prédit la résistance antibiotique, puisqu’historiquement, elle a pris le corps médical au dépourvu.[29]
Contrairement encore aux attentes des évolutionnistes, les expérimentations génétiques atteignent leurs limites; les possibilités de modifications ne sont pas infinies.[30] Ceci correspond à ce que l’on peut lire en Genèse 1, où il est dit que Dieu créa les organismes pour qu’ils se reproduisent selon [ou conformément à] leurs différentes espèces.
Une autre «prédiction» évolutionniste erronée est celle de l’«ADN poubelle» [ou non codant][31]. Les évolutionnistes ont longtemps prétendu que les 98% de l’ADN humain étaient sans valeur [ou sans fonction codante] et n’étaient que des restes de nos supposés ancêtres selon l’évolution. Cette hypothèse a fait obstacle à la découverte de la fonction de cet ADN, ce dernier étant désormais reconnu pour être fonctionnel à 80% au moins, et probablement à 100%.[32]
Les évolutionnistes s’attendaient à ce que, dans de bonnes conditions, une cellule vivante pourrait se former elle-même (abiogenèse[33]); les créationnistes disaient que c’était impossible. La science opérationnelle a détruit cette notion évolutionniste; à tel point que de nombreux évolutionnistes veulent désormais exclure l’origine de la vie du débat. Beaucoup de propagandistes prétendent que ce sujet ne fait pas partie de l’évolution, bien que les théories de l’abiogenèse soient habituellement appelées «évolution chimique».[34]
Note : Produire des prédictions accomplies en tant que preuves d’un postulat est un procédé connu comme une erreur d’affirmation de résultat[35]. Pourtant, si une prédiction est falsifiée, cela revient à une réfutation formelle du postulat; ainsi l’évolution a-t-elle été formellement démentie par de multiples prédictions erronées.
Une théorie falsifiée mais pas abandonnée
Alors pourquoi les évolutionnistes persistent-ils avec leur théorie fallacieuse? Pour bon nombre d’entre eux, parce qu’ils n’ont jamais rien entendu d’autre. Pour des matérialistes déclarés, c’est la seule option possible – la seule théorie matérialiste disponible pour expliquer comment toute chose est venue à l’existence : le mythe de la création matérialiste. C’est un peu comme l’autruche du proverbe se cachant la tête dans le sable, pensant que tout ce qui existe est ce qu’elle voit sous le sable. La vision du monde de l’autruche exclut tout ce qu’elle ne trouve pas commode. Dans l’obscurité du sable, tous les faits qu’elle ne peut pas admettre cessent d’exister.
La persistance de la pensée évolutionniste en dépit de tant de preuves qui la contredisent indique qu’on permet à la présupposition philosophique du matérialisme (athéisme) de l’emporter sur les faits. Le paradigme a la priorité, quelle que soit la preuve, parce que le laïque «ne peut tolérer un pied divin dans la porte».[36]
Lumière dans les ténèbres!
Jésus-Christ[37] est venu comme la lumière du monde (Jean 8 : 12), lorsque la deuxième personne de la tri-unité[38] a pris une nature humaine[39]. Il est venu pour apporter la lumière de Dieu dans les ténèbres. L’obscurité la plus profonde, c’est de vivre sans Dieu; de vivre comme si l’on était un accident cosmique, rien d’autre que de la «vase réorganisée», comme les évolutionnistes le présentent. Malheureusement, beaucoup sont dupés en pensant de cette façon, et nous en voyons les terribles conséquences dans l’escalade du suicide chez les jeunes, les problèmes de drogue, les familles brisées, la violence, etc. Combien avons-nous besoin que la lumière de Jésus brille! Dieu tiendra chacun de nous responsable; nous tous méritons sa condamnation. Mais la Bible dit qu’il a pourvu au moyen d’y échapper par Jésus-Christ pour tous ceux qui se tournent vers lui en admettant humblement leur besoin de pardon.[40] [41]
Don Batten, docteur en philosophie et sciences végétales
Source : Site internet Creation Ministries International – 18.09.14
Titre original : It’s not science
Traduction et mise en forme : APV
Date de parution sur www.apv.org : 02.11.15
[1] N.d.t. : Définitions circulaires : Enoncés définitoires tels que le premier renvoie au second et le second au premier
(ex. : Grand : qui n’est pas petit; Petit : qui n’est pas grand) (dictionnaire Le Grand Robert).
[2] Causalité : Principe selon lequel tous les effets ou évènements sont causés par quelque chose qui les précède et qui suffit à les expliquer. Ceci est un principe de base de rationalité (traduction de la définition donnée dans l’article en anglais).
[3] Induction : Principe selon lequel les conclusions tirées d’observations limitées sont applicables à tout l’univers (traduction de la définition donnée dans l’article en anglais).
[4] Voir : Refuting evolution – Chapter 1 («Réfutation de l’évolution – chapitre 1») / The basis of modern science.
[5] N.d.t. : Dans l’étude de l’évolution biologique, les just-so stories (histoires ad hoc ou histoires comme ça) sont des explications peu convaincantes de l’origine évolutionnaire d’un trait (comme un organe ou un comportement). Cette expression est souvent employée dans un sens critique, essentiellement contre les théories adaptationnistes qui essaient d’expliquer l’émergence de telle ou telle caractéristique d’un organisme par des spéculations sur la fonction de ce trait dans l’histoire de l’espèce. Faute d’être alimentées par des éléments précis, ces spéculations peuvent en effet se révéler invérifiables, voire irréfutables, et donc peu scientifiques (Wikipédia).
[6] Richard Lewontin, Billions and billions of demons, The New York Review, 9 janvier 1997, p. 31.
[7] S.J. Gould, Natural History 103(2):14, 1994.
[8] Sir Isaac Newton (1642/3-1727) : A scientific genius («Sir Isaac Newton (1642/3-1727) : un génie scientifique»).
[9] Voir : The biblical roots of modern science («Les racines bibliques de la science moderne»).
[10] Voir : «La nature religieuse de l’évolution», article traduit sur notre site.
[11] On pourrait objecter que regarder au télescope une étoile qui se trouve à mille années-lumière implique d’observer le passé, parce que vous voyez l’étoile telle qu’elle était il y a mille ans. Toutefois, c’est par les rayons de lumière entrant dans le télescope à ce moment-là que vous l’observez. Ce que ces observations pourront vous apprendre sur cette étoile telle qu’elle était il y a mille ans sont des déductions, pourtant raisonnables. Et il n’est pas possible de faire une expérimentation, ce qui exige des observations répétées des causes et de leurs effets. Comme exemple de combien les observations astronomiques sont sujettes à interprétations mues par des présuppositions, voir : Clear picture – blurry story? («Image nette – histoire floue?»)
[12] Leading evolutionist: evolution is a historical science, in contrast to observational science («Selon un évolutionniste éminent : L’évolution est une science historique, par opposition à la science de l’observation»).
[13] Famous evolutionist recognizes different types of science («Un célèbre évolutionniste reconnaît différents types de sciences»).
[14] Voir : J. Sarfati, Why does science work at all?, Creation 31(3) : 12-14, 2009. Ces présuppositions ne sont pas discutables parce que tous ceux qui sont impliqués dans la science expérimentale les acceptent tacitement comme vraies.
[15] Fantasia which is neither history nor science («Une fantaisie qui n’est ni de l’histoire ni de la science»).
[16] Voir : Who’s really pushing “bad science”? («Qui fait vraiment la promotion de la “mauvaise science”?») / Naturalism, origins, and operational science.
[17] Polystrate fossils : evidence for a young earth («Fossiles polystrates : preuve que la terre est jeune»).
[18] Age of the earth («L’âge de la terre»).
[19] 15 questions for evolutionists («Quinze questions pour les évolutionnistes»).
[20] G. Kerkut, Implications of evolution, Pergamon («Implications de l’évolution»), Oxford, UK, p. 157, 1960.
[21] Voir : Who’s really pushing “bad science”? / Definitions as slippery as eels
[22] Voir : Who’s really pushing “bad science”? / How evolution harms science.
[23] Voir : Who’s really pushing “bad science”? / How important is evolution to science, really? / Creationist contributions to science.
[24] Beyond Neptune : Voyager II supports creation («Au-delà de Neptune : Voyager II appuie la création») –
ICR – Institute for Creation Research.
[25] Voir : Those fossils are a problem («Les fossiles sont un problème») / Are there any transitional fossils?
[26] Voir par exemple : Refuting evolution – Chapter 3 («Réfutation de l’évolution – chapitre 3») / The links are missing.
[27] N.d.t. : De manière spontanée.
[28] N.d.t. : Dans le sens d’une première apparition.
[29] Voir : Anthrax and antibiotics : Is evolution relevant? («Anthrax et antibiotiques : L’évolution est-elle pertinente?»)
[30] Voir l’article du généticien créationniste Lane Lester : Genetics : no friend of evolution («Génétique : pas amie avec l’évolution»).
[31] N.d.t. : Ou ADN génomique sans fonction codante.
[32] Dazzling DNA («Eblouissant ADN»).
[33] N.d.t. : Ou génération spontanée.
[34] Pour une explication des problèmes profonds auxquels se heurte n’importe quel scénario évolutionniste concevable, voir : Origin of life – Questions and answers («L’origine de la vie – Questions et réponses»).
[35] Voir un exemple à ce lien (en anglais).
[36] Pour un résumé des arguments erronés de l’évolution, voir : Arguments evolutionists should not use («Des arguments que les évolutionnistes ne devraient pas utiliser»).
[37] Voir : Jésus-Christ – Questions and answers («Jésus-Christ – Questions et réponses»).
[38] N.d.t. : Nous traduisons volontairement «Trinity» par «tri-unité», terminologie plus conforme au concept biblique : Dieu est unique; une unité de trois personnes. Le dogme de la trinité procède quant à lui d’une hérésie, et les Juifs l’assimilent au paganisme.
[39] Voir : The incarnation : Why did God become man? («L’incarnation : Pourquoi Dieu est-il devenu homme?»).
[40] Voir : Here’s the Good News («Voici la Bonne Nouvelle»).
[41] Pour plus d’informations sur les questions abordées dans cet article, et sur beaucoup d’autres, consultez Creation answers (frequently asked questions) («Réponses sur la création (questions fréquentes)»), ou utilisez le moteur de recherche du site creation.com pour trouver des articles selon vos sujets d’intérêt.