Evolution ou création?

Les arguments des évolutionnistes confrontés à ceux des scientifiques créationnistes s'appuyant sur la Parole de Dieu. Une recherche approfondie et documentée. L'homme est-il simplement le fruit du hasard de l'évolution ou celui d'une destinée conçue par le Créateur?
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Evolution ou création?

Introduction

Pendant son passage sur la Terre, l’homme est confronté à de multiples questions qu’il tente de résoudre pour assouvir son désir de connaissance. L’une d’elles revient fréquemment : celle de son origine. Depuis son enfance, l’être humain est conditionné dans l’optique que son apparition découle d’un long processus évolutif ayant débuté il y a plusieurs milliards d’années. Mais l’homme doit-il se limiter à cette explication? Ou peut-il, en approfondissant sa réflexion, parvenir à une perspective qui donnerait un sens à son existence? L’homme est-il simplement le fruit du hasard de l’évolution ou celui d’une destinée conçue par le Créateur? Pour répondre à cette interrogation, nous examinerons tout d’abord l’opinion des partisans de l’évolution qui affirment que la vie ne doit son apparition sur la Terre qu’à un processus de transformations successives. Puis, dans une seconde approche, nous découvrirons qu’il n’en n’est rien et que des éléments scientifiques confirment le concept biblique de la création.

 

Première partie

La théorie évolutionniste part du principe que l’homme et la Terre sont le fruit d’une évolution. Les défenseurs de ce concept basent leurs affirmations sur divers suppositions et éléments réunis au cours des derniers siècles, dont certains (comme leur estimation de l’ancienneté de la Terre) leur permettent d’étayer l’hypothèse d’un long processus d’évolution ayant abouti à l’état actuel des choses.

 

Selon eux, la naissance de la Terre remonterait à un phénomène lointain, à l’origine de l’univers : le big-bang. En effet, les évolutionnistes considèrent cette thèse comme la seule plausible pour expliquer l’apparition des planètes. Elle consiste à présenter l’univers comme une entité dont l’expansion aurait commencé il y a environ quinze milliards d’années, à partir d’un état de densité d’énergie extrêmement élevé. Cette situation, selon certains spécialistes, aurait provoqué une gigantesque explosion de matière qui, pulvérisée, se serait regroupée en plusieurs amas, formant les différentes planètes. Cette théorie, bien qu’extravagante et fondamentalement dépourvue de bases scientifiques, recueille aujourd’hui l’aval de la plupart des experts dans ce domaine, faute de théories alternatives.

 

Par ailleurs, selon le concept évolutionniste, l’histoire de notre planète aurait vraiment débuté il y a quatre milliards six cent millions d’années. Elle n’aurait pas eu d’atmosphère pendant deux milliards d’années et c’est au seuil du second milliard d’années de sa vie qu’une croûte solide se serait formée à sa surface, sur laquelle s’étendent les océans. C’est suite à des associations de molécules que se seraient formées les premières cellules vivantes et que seraient apparus les premières substances vivantes : mollusques marins, reptiles, oiseaux et finalement, mammifères, il y aurait de cela environ soixante-cinq millions d’années. C’est ainsi que les évolutionnistes répondent aux interrogations concernant l’apparition de la Terre.

 

Les partisans de l’évolution fondent leurs présomptions en ce qui concerne l’âge élevé de notre planète sur trois thèses bien connues : d’une part celle de la dérive des continents, soutenue en 1912 par l’Allemand Alfred Wegener, d’autre part celle de l’épaisseur de la banquise, et enfin celle de la datation au carbone 14.

La distance parcourue annuellement par les continents est de l’ordre de quelques centimètres; leur allure actuelle est utilisée par cette catégorie de scientifiques pour calculer combien de temps fut nécessaire à leur formation. D’après eux, l’éclatement de l’unique continent existant jadis débuta il y a 170 millions d’années – sous l’effet de la poussée du magma – et se poursuivit lentement au fil des millions d’années suivants pour donner naissance au planisphère actuel, encore en mouvement. Ce phénomène de dérive serait à l’origine notamment des principales chaînes de montagnes telles que les Alpes et l’Himalaya qui dateraient selon eux de plusieurs dizaines de millions d’années.

 

L’épaisseur de la banquise serait également un indicateur de l’âge de notre planète. La calotte glaciaire s’étant formée par un phénomène de compression de la neige, il suffirait d’en observer les innombrables couches pour pouvoir dater la Terre.

 

Quant à la datation au carbone 14, elle constitue actuellement le principal argument en faveur du grand âge de notre Terre ainsi que des étapes du développement de la vie présentées par la théorie de l’évolution. En effet, ce moyen de mesure est utilisé par les évolutionnistes pour situer les éléments archéologiques et fossiles sur la longue échelle de temps qu’ils ont élaborée. Ce procédé consiste à mesurer la dégradation du carbone contenu dans les composants observés. Les dates extrêmement lointaines souvent trouvées pour les objets concernés justifient pour les évolutionnistes l’âge élevé de la Terre.

 

Le concept évolutionniste se base également sur des faits concrets que ses partisans utilisent pour étayer leur argumentation. Les découvertes de vestiges dont les origines présumées seraient proches de celles de l’homme servent de fondement au processus de l’évolution qu’aurait connu l’être humain. En effet, pour les évolutionnistes, le développement de l’homme à travers les âges reste extrêmement complexe. Il aurait commencé il y a cent huitante (quatre-vingts) millions d’années, avec un petit mammifère aux dents coupantes et se serait achevé il y a vingt mille ans avec l’homo sapiens, c’est-à-dire l’homme actuel. Mais le véritable début de l’histoire humaine se situerait selon eux il y a septante (soixante-dix) millions d’années, lorsqu’un petit primate nocturne vivant dans les arbres, le tarsier, aurait appris à se servir de ses extrémités pour saisir les branches, après quoi sa vue se serait développée. Lorsqu’il y a vingt millions d’années, la forêt serait devenue savane, son évolution se serait accélérée, et certains primates seraient devenus bipèdes.

 

Selon la théorie évolutionniste, l’homme n’existait pas encore il y a six millions d’années mais l’australopithèque, singe du Sud, préparait sa venue. Cette affirmation est apparue en 1974, lorsque fut découvert en Ethiopie le squelette présumé d’une australopithèque gracile datant selon les scientifiques de trois millions d’années et qu’on nomma Lucie. Elle serait notre ancêtre. Toujours selon cette catégorie de scientifiques, serait apparu il y a deux millions d’années l’homme habile (homo habilis) dont la capacité cérébrale augmentait, ce qui lui permit de fabriquer des outils. L’homme habile fut relayé par «l’homo erectus» il y a 1,5 millions d’années qui serait, lui, devenu astucieux. Finalement serait apparu il y a cent mille ans l’homme dit «sage», «l’homo sapiens», plus connu sous les noms d’«homme de Neandertal» ou «d’homme de Cro-Magnon». Basés sur la découverte en Europe, Asie, au Proche-Orient et surtout en Afrique, de vestiges tels que de l’outillage, des traces de foyers et des restes de squelettes, les évolutionnistes ont émis l’hypothèse de l’épopée humaine telle qu’elle nous est proposée aujourd’hui, pour expliquer l’origine de l’homme.

Cette explication s’applique également au genre animal tout entier. En effet, on a prétendu que les fossiles d’espèces inconnues aujourd’hui seraient les ancêtres d’espèces actuelles, ce qui démontrerait l’évolution de la faune à travers le temps. C’était en tout cas l’idée que défendait Charles Darwin – souvent reconnu comme le père de la théorie de l’évolution – qui parla, au XIXe siècle (1859), d’adaptation des espèces dans son ouvrage «L’origine des espèces». Les vestiges fossiles fournissaient selon lui la preuve historique et irrévocable de l’évolution. Il émit donc l’idée que toute espèce vivante provenait d’une seule espèce primitive. Sa thèse principale était que l’évolution découlait de la sélection naturelle : sur plusieurs individus d’une même espèce soumis à des conditions de vie difficiles, le plus apte à les surmonter survivait, et cette sélection continuait jusqu’à ce que presque toute la population soit constituée d’individus ayant les caractéristiques les mieux adaptées à leur environnement. D’autre part, Darwin découvrit que toutes les variations caractérielles des espèces animales et végétales pouvaient devenir héréditaires, ce qui justifiait selon lui la lente évolution qui se produisait dans la descendance des espèces, les modifiant irrémédiablement.

 

Enfin, la disparition de certaines variétés fut considérée comme la conséquence directe d’une longue évolution climatique ayant affecté la planète, ce qui légitima la pensée évolutionniste de transformation de certaines espèces et d’apparition de nouvelles. Le cas des mammouths, par exemple, fut régulièrement mis en avant dans le concept évolutionniste qui affirma que ces animaux avaient suivi un processus pour s’acclimater à l’environnement de plus en plus rude auquel ils étaient confrontés, c’est-à-dire le froid et le gel qui auraient gagné du terrain sur le globe à cette période. Des vestiges de ces animaux ont effectivement été retrouvés dans l’actuelle Sibérie ainsi que dans l’Arctique. Ils indiquent que ces grands mammifères étaient pourvus de beaucoup de graisse et de longs poils, ce qui serait un indice, pour les évolutionnistes, de l’adaptation de leur race au climat. Selon la théorie de l’évolution, les mammouths disparurent en raison des conditions extrêmes survenues sur la Terre, peu à peu victimes de chutes dans des crevasses de glace, de glissements de terrain ou d’autres catastrophes liées au changement de climat, mais non en raison de la basse température, puisqu’ils y étaient déjà habitués. Pour les évolutionnistes, l’apparition et la disparition des mammouths est la preuve que certaines variétés animales et végétales ont pu s’éteindre au cours de l’histoire. Pour eux, il s’agit-là de l’équation parfaite pour justifier la théorie de l’évolution.

 

Transition

Bien que la théorie de l’évolution soit soutenue par la plupart des scientifiques actuels dans le monde, il est nécessaire d’émettre quelques réserves sur ce concept qui demeure vague dans ses fondements. Certes, cette théorie repose sur des indices à priori solides et des découvertes concrètes sur le plan archéologique. Mais la façon de répartir les étapes du développement de la vie n’est basée que sur des présomptions et sur un manque de valeurs scientifiques véritables.

 

Si l’on souhaite obtenir une explication fondée sur des bases claires et non évasives, en ce qui concerne les origines de la vie et de notre planète, on peut se référer au récit biblique et à son modèle de la création.

 

Seconde partie

Le récit de la création évoqué dans la Bible était considéré, avant l’ère moderne, comme la seule réponse à la question des origines de l’homme. Cette situation changea néanmoins avec la montée de l’humanisme qui refusa l’idée d’une dépendance de l’homme vis-à-vis d’un Dieu créateur. Le récit de la création devint alors un mythe pour beaucoup. Pourtant, si on l’examine, le récit de la genèse reste la seule explication satisfaisante en ce qui concerne les origines de la vie. En effet, de nombreuses découvertes scientifiques de ces dernières années en confirment la chronologie, et tous les détails.

 

En premier lieu, l’observation du champ magnétique terrestre donne une bonne indication sur l’âge réel du globe, qui est loin d’être aussi astronomique qu’on voudrait nous le faire croire. En effet, les observations sur le champ magnétique ayant eu lieu entre 1829 et nos jours montrent que celui-ci décline de moitié tous les 1400 ans. A ce rythme, la Terre aurait été, il y a vingt mille ans, une étoile magnétique dont les conditions n’auraient pas permis aux atomes nécessaires au processus de vie – les enzymes – de prendre forme.

 

Ceci anéantit la théorie évolutionniste selon laquelle ces deux dizaines de milliers d’années ne représentent qu’une poussière dans l’histoire de notre planète. Elle confirme en revanche l’âge attribué à la Terre (une dizaine de milliers d’années) par les créationnistes en se basant sur les écrits bibliques.

 

D’autre part, la croissance démographique de ces derniers siècles devrait nous mettre la puce à l’oreille. Des études nous montrent que l’augmentation actuelle de la population mondiale est d’environ 2% par année et que l’application pratique de cette croissance à travers l’histoire de l’humanité est de l’ordre de la moitié de ce chiffre. Prenons en compte les guerres, les maladies, les famines et autres catastrophes qui ont approximativement éliminé un tiers de la population mondiale tous les quatre-vingt-deux ans. Partons de huit personnes, soit le nombre d’humains ayant échappé au déluge cité dans la Bible, et appliquons-lui la croissance citée précédemment, depuis la date de cette catastrophe c’est-à-dire il y a 4’500 ans. Le résultat obtenu correspond à la population mondiale actuelle, soit un peu plus de six milliards d’individus.

 

En appliquant ce même taux de croissance à un seul couple qui serait apparu sur notre planète ne serait-ce qu’il y a 41’000 ans, nous obtiendrions une population mondiale de 2 x 1089, c’est-à-dire un nombre effrayant d’individus qui rendrait impossible toute vie sur la Terre. Cette application concrète nous montre bien l’incohérence de la thèse d’une Terre si ancienne, sur laquelle l’homme serait apparu voilà plusieurs millions d’années. Par contre, ce rapide calcul démontre que l’échelle du temps biblique est plausible.

 

Contrairement à ce que peuvent croire certains, des événements notoires se sont déroulés dans un laps de temps très court. Citons notamment le granit, dont la formation est évaluée par les évolutionnistes à environ trois cents millions d’années. Le physicien Robert Gentry, qui a étudié l’élaboration granitique, s’est rendu compte que le polonium 214 (élément appartenant aux métalloïdes : famille située entre les métaux et les non-métaux) contenu dans le granit émettait des halos de radio (des ondes) permettant de calculer le temps de formation de cette matière. Suite à cette expérience, après analyses, il s’est avéré que la demi-vie de cet élément (sa durée d’élaboration) était de 0,000164 secondes. Cela nous prouve, que la formation originelle du granit s’est produite d’une façon instantanée, et par la même occasion, que la Terre s’est formée très rapidement.

 

L’hélium contenu dans notre atmosphère nous donne également un indice flagrant de la relative jeunesse de la Terre. Le physicien Melvin Cook, médaillé du prix Nobel de chimie en 1968, a en effet découvert que l’hélium 4 pénètre dans notre atmosphère au travers du vent solaire, entraînant une dégradation de l’uranium qu’il contient. En tenant compte du taux actuel de ce métal dans l’air, on peut affirmer qu’il s’y est accumulé en moins de dix mille ans.

 

Certains autres éléments prouvent également la jeunesse des autres planètes. La poussière cosmique, notamment, à laquelle toutes les planètes de notre système sont exposées, démontre sans conteste l’âge récent de notre environnement spatial le plus proche. En effet, l’épaisseur de poussière recouvrant la lune, par exemple, ne dépasse pas quelques centimètres, résultat d’une accumulation de l’ordre d’une dizaine de milliers d’années tout au plus. Ces quelques éléments basés sur des études scientifiques ne sont que quelques faits parmi tant d’autres qui établissent que la Terre est extrêmement récente.

 

Pour terminer, penchons-nous ensemble sur la technique de datation au carbone 14. Nous constaterons le peu de fiabilité que nous pouvons lui accorder. Le carbone 14 est utilisé pour la datation car, immédiatement après sa formation, son taux de radioactivité commence à décliner; c’est l’allure de cette modification qui peut être mesurée. Dès qu’un organisme meure, ses atomes de carbone 14 déclinent et cessent d’être remplacés par le processus de la respiration, se transformant progressivement en carbone 12, forme de carbone ordinaire présent sur la Terre et dans l’atmosphère. Par conséquent, le rapport entre le carbone 14 et le carbone 12 dans cet organisme diminue à mesure que le temps passe.

 

Le problème de cette méthode est que les scientifiques ne sont pas sûrs de ce qu’était le rapport entre le carbone 14 et le carbone 12 au moment où l’organisme est mort. La datation au carbone assure que le rapport entre ses deux éléments susmentionnés est resté constant. Cependant, certains événements tels que la révolution industrielle, sont connus pour avoir provoqué une augmentation des niveaux de carbone 12 dans l’atmosphère. D’autres facteurs, tels que la présence d’eau, abaissent la quantité de C14. On comprend alors que les éléments ayant subi le déluge ont connu une baisse considérable de leur taux de C14. Les évolutionnistes ne reconnaissant pas cet événement, ils attribuent alors des âges démesurés aux vestiges qu’ils retrouvent, datant de cette période. Ainsi, il n’est pas possible de se fier à la datation au carbone 14 lorsqu’elle est utilisée par les évolutionnistes, parce que ces derniers omettent de tenir compte de certains éléments déterminants pouvant fausser leurs résultats. Voilà qui rend la théorie de l’âge avancé de la Terre définitivement caduque.

 

Quant au récit biblique de la création, il a pu être vérifié au moyen de nombreuses découvertes faites sur le terrain, qui donnent des preuves tangibles de la véritable origine de la Terre et vont à l’encontre des théories évolutionnistes.

 

Le concept de la création nous propose une analyse appropriée des fossiles et vestiges découverts, contrairement à la théorie darwinienne qui les sélectionne selon son bon vouloir, de façon à justifier ses affirmations.

 

Par exemple, les évolutionnistes prennent souvent les vestiges fossiles pour des intermédiaires dans le processus d’évolution des espèces, alors qu’il ne s’agit sans doute que de variétés à part entière, ayant existé dans le passé et s’étant éteintes par la suite, comme c’est le cas de beaucoup d’autres aujourd’hui.

 

Encore un exemple de supposition émise par les partisans de la théorie de l’évolution à propos de l’analyse des fossiles. Il s’avèrerait selon eux que l’être humain – et c’est l’un des piliers de leur thèse – n’a jamais coexisté avec les dinosaures, et que ces derniers auraient disparu voilà plus de septante (soixante-dix) millions d’années. Or les dinosaures ont bel et bien cohabité pendant une certaine période avec l’homme. En effet, les recherches conduites durant ces dernières années par le Docteur Baugh et son équipe basée à Glen Rose au Texas le prouvent. De nombreuses traces de vie humaine, telles que notamment un doigt et des empreintes de pied fossilisés ont été retrouvés dans les mêmes strates que celles contenant des fossiles de dinosaures. De plus, dans certaines cavernes, des peintures de dinosaures ont été identifiées, démontrant que l’homme connaissait ces animaux.

 

De plus, le déluge survenu à l’époque de Noé résout les questions relatives à la disparition de certaines espèces. L’exemple des mammouths, souvent pris pour référence par les évolutionnistes, nous donne une idée de l’ampleur du cataclysme qui s’est abattu sur la Terre il y a 4’500 ans, lorsque celle-ci a été entièrement recouverte d’eau. Cette tragédie a eu des répercussions immédiates sur l’environnement. Et contrairement à ce qu’affirme la théorie darwinienne d’après laquelle les mammouths se sont adaptés pour survivre dans un environnement polaire, ces animaux ne pouvaient tout simplement pas subsister dans des régions telles que la Sibérie ou l’Alaska (zones où leurs restes ont été retrouvés), par manque de végétation et de nourriture. Leur profil, soigneusement étudié par des spécialistes en biologie, était incompatible avec ce genre de climat.

 

Certaines variétés d’arbres gigantesques ont été retrouvées dans le permafrost (sol gelé en permanence en Sibérie) qui contenait des mammouths. Or, d’aussi grands arbres ne peuvent pas croître dans le pergélisol. D’autres animaux, tels que des chevaux et des bisons, ont également été retrouvés au même endroit que des mammouths. Ceci indique qu’ils ont vécu en même temps qu’eux, et nous savons que ces mammifères ne peuvent pas vivre dans les conditions de l’Arctique. De surcroît, les mammouths ont été enfouis dans des lits de terre grasse et de gravier, ce qui indique qu’ils ont dû être submergés par la force des eaux.

 

Ces divers éléments nous indiquent clairement qu’un climat tempéré régnait auparavant dans les régions arctiques et qu’un bouleversement soudain l’a radicalement transformé, provoquant rapidement l’extinction des mammouths, notamment. Vous admettrez que ces derniers éléments nous portent assez loin du long processus d’adaptation décrit par les évolutionnistes et de leurs vagues conjectures sur la disparition de certains animaux.

 

Enfin, les arguments soutenant le récit biblique de la création sont méticuleusement vérifiés par les chercheurs qui les avancent avant d’être publiés et ils ne prennent en compte que des éléments solides et éprouvés. D’autre part le modèle de la création est stable; il ne changera pas, puisqu’il est tiré du récit biblique qui, lui, est immuable.

 

Ceci contraste fortement avec la théorie évolutionniste qui énonce sans cesse de nouvelles données sans avoir auparavant cherché toutes les preuves scientifiques qui s’imposaient. Ceci en fait une doctrine basée essentiellement sur des fables, pouvant se modifier à tout moment. Effectivement, chaque année voit des concepts évolutionnistes partiellement ou entièrement modifiés, au gré des dernières découvertes et suppositions qu’on en tire. Il s’agit donc d’une théorie instable à laquelle on ne peut pas se fier, contrairement au modèle de la création qui, lui, ne risque pas de vieillir.

 

Conclusion

Pour conclure, nous pouvons donc dire qu’il existe aujourd’hui une confrontation permanente entre deux concepts opposés, pour répondre aux interrogations de l’homme sur ses origines et celle de son environnement : la théorie de l’évolution et le modèle créationniste. Le premier tente de convaincre que nous sommes le fruit du hasard et que notre apparition sur la Terre est le point final d’une lente évolution; alors que le second affirme que nous sommes le fruit d’une destinée établie de tout temps et décrite dans la Parole de Dieu. La majorité a choisi le chemin de facilité et refuse l’idée d’un Dieu créateur.

 

Pourtant, la réalité est tout autre et il faut admettre que le point de vue scientifique prime sur celui d’une croyance, même si elle est profondément ancrée en nous. La théorie de l’évolution se rapporte à des éléments non vérifiables, ou partiellement vérifiables, et fait par là preuve d’un manque flagrant de réalisme. A l’opposé, le concept de la création prend en compte des faits pouvant être démontrés aujourd’hui, sans qu’il faille élaborer des hypothèses évasives.

 

Alors que le monde est de plus en plus confronté à l’instabilité et aux bouleversements, faisons confiance une fois pour toutes à celui qui, lui, demeure le même à tout instant : Dieu. Croyons que c’est lui qui nous a créés et qui a notre avenir entre ses mains.

 

Alain Schafer

Article écrit par Schafer Alain

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