La théorie de l’évolution, par intention, n’a pas droit au label «scientifique»!
Définition du critère de scientificité pour la détermination des origines et des mécanismes de ce monde : Terme qui désigne les pratiques et les théories qui cherchent à établir des régularités reproductibles, mesurables et réfutables dans les phénomènes par le moyen de la mesure expérimentale, et à en fournir une représentation explicite. (L. Pagnay ; Michel Huberman; Matthew Miles; G. Bruno; etc.)
Réflexions sur la scientificité
La science a pour base le «comment», pas le «pourquoi». Le «pourquoi» est réservé à la métaphysique et la philosophie. La science est par nature soumise en permanence à la remise en question.
Considérons sérieusement la nécessité de vigilance quant à l’arrogance «élitaire des cerveaux» et du «pseudo-scientifique», proche de la manipulation épistémologique et de la philosophie postrévolutionnaire. L’argument qui soutient le principe du scientifiquement acceptable est irrationnel, car la convenance d’opinion est un moyen pernicieux de remplacer les faits. La démarche sceptique et critique est malheureusement souvent écartée, au profit de considérations personnelles selon l’inspiration de chacun ou de la majorité de ceux qui se réclament de la science. La «dogmatique scientifique» ne fait pas bon ménage avec la rigueur scientifique, ni même avec un minimum de rationalité. Si l’on vient à mélanger la recherche de connaissances scientifiques avec une vérité «hyper-scientifique» ou irrationnelle, on obtient quelque chose qui n’a de valeur que celle de l’opinion consensuelle labellisée «scientifiquement correcte» Je vous laisse deviner quelle est la crédibilité de ce label auprès des gens doués de sens critique.
Les consensus entretenus par les «super-spécialistes», notamment les scientifiques confirmés, qui entretiennent très bien leur «jardin favori» mais dont les connaissances sont inadaptées au paradigme intervenu (cosmologie; génétique; science nucléaire; paléontologie; etc.) depuis de nombreuses années, ne peuvent pas constituer un critère d’objectivité satisfaisant sur ces sujets de crispation. Les opinions ne prévalent pas sur les faits, c’est du moins la définition épistémologique de la science. Il faut déplorer que souvent toute tentative d’analyse critique par un tiers (ne faisant pas partie d’une nomenclature auto instituée) est redéfinie comme «essai personnel» ou «fabulation sectaire».
Rappelons-nous que c’est la «nécessité des faits» qui constitue la science, appuyés par le critère de réfutabilité. Ainsi, le véritable scientifique prend inévitablement le parti de l’esprit critique et de la recherche de l’authenticité de l’information. La démarche scientifique est neutre dans la mesure où ce sont les faits qui arbitrent les résultats. La rationalité n’institue pas des opinions arbitraires propres au dogmatisme, aux croyances et à la subjectivité. Si l’on pousse plus loin, la neutralité parfaite c’est l’agnosticisme général, qui ne prend aucun parti pris, dans lequel on s’abstient d’affirmer quoi que ce soit, pour conclure en l’absence de connaissances véritables.
En résumé, une grande partie du monde dit scientifique néglige en profondeur le rôle essentiel de l’objectivité et de l’esprit critique, en remplaçant ces notions par un relativisme ostentatoire des opinions propres à la société «post-lumières», excluant tout postulat d’un concept «créationniste par dessein». Cette communauté d’intérêts, bloqué par un dogmatisme stérile, refuse de considérer que la théorie de l’évolution, partie d’un ensemble d’hypothèses, a évolué depuis Darwin en un système d’absolutisme fanatique. Pourtant, depuis près de 200 ans, aucune donnée nouvelle ni aucune considération expérimentale ne sont venues combler ce vide entre un concept hypothétique et une dimension véritablement scientifique. Force est de constater que la «théorie de l’évolution» manque encore et toujours de toute preuve de «mesurabilité», de toute possibilité de «reproductibilité» ainsi que des mécanismes de réfutabilité. Pire encore, la deuxième loi de la thermodynamique continue superbement d’être ignorée puisqu’on permet au dieu «hasard» de vaquer du néant et du chaos vers l’ordre et les structures.
Conclusion
Ne permettons pas les opinions de dominer sur les faits.
Ainsi, le temps est venu de remettre à sa place le fanatisme dogmatique des tenants de la théorie de l’évolution et de signifier à ces derniers que l’obscurantisme n’est pas dans le camp qu’ils désignent depuis des années mais sous leurs pieds et dans leurs intentions. Libre à eux d’exclure à tout prix l’acteur principal qui prévaut pour ceux qui ont découvert une intelligence derrière ce monde : Dieu. Mais ils ne sont pas libres de nous faire croire à la scientificité de leur credo anti-créateur.
Jean-Pierre Trachsel
Lussy, le 20. 11. 2009 / JPT