Mettre en pratique la Parole et ne pas se contenter de l’écouter

«Seigneur, que mon oreille ne se contente pas d'écouter, mais que ce que j'écoute puisse entrer toujours plus dans mon cœur, pour que je le mette aussitôt en pratique.»
Projet de Dieu_Mettre en pratique la Parole et ne pas se content

Mettre en pratique la Parole et ne pas se contenter de l’écouter

Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.

 

L’idée que l’on se fait de Dieu conditionne notre manière de nous comporter sur la Terre. Dieu règne sur un trône éternel, mais il n’est pas un Dieu lointain, vengeur, qui passe son temps à nous épier pour surveiller tout ce qu’on va faire et nous donner un coup de Bible sur la tête chaque fois que nous nous en écartons.

 

Certes, c’est un Dieu juste, saint, et il ne laissera rien passer. Il n’aime pas le péché, et il veut s’efforcer de l’enlever complètement de nos vies. Mais c’est un Dieu infiniment bon et agréable à fréquenter. Le Seigneur est la personne la plus merveilleuse qui soit. Il est le plus merveilleux, le plus glorieux, le plus miséricordieux, le plus agréable à connaître.

 

Quand nous prenons l’habitude de fréquenter ce Dieu merveilleux, nous le connaissons de mieux en mieux, et notre vie change de plus en plus, parce qu’on apprend à connaître un Père merveilleux qui nous aide et qui veut nous faire du bien. Ma vie est entre les mains du Dieu bon et miséricordieux, qui prend compassion de mes faiblesses, qui va chercher à les corriger, à me faire avancer avec Lui, à me faire grandir à l’image de Jésus pour me rendre parfait.

 

C’est ce Dieu-là qui nous aime! Ce qui l’attriste, ce ne sont pas tellement nos faiblesses, c’est que notre cœur puisse être attaché à quelque chose ou à quelqu’un d’autre que Lui. Il sait très bien que nous sommes faibles, Il sait de quoi nous sommes faits, et Il est puissant pour nous changer, et nous rendre semblables à l’image de son Fils. Si nous sommes attachés à Jésus, au Cep, la sève, la vie, va continuer à passer en nous et à nous faire porter du fruit.

 

Ce soir, j’aimerais vous parler de quelque chose d’important, c’est : « Mettre en pratique la Parole du Seigneur, et ne pas nous contenter de l’écouter. »

 

Jésus disait à ses disciples : «Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez» (Jean 13 : 17).

 

On pourrait passer notre vie à écouter des messages merveilleux, donnés par le Seigneur Lui-même. Sur cette terre, Jésus a passé trois ans et demi à prêcher et à parler à des grandes foules qui l’ont écouté ! Il leur disait des merveilles! Tous ceux qui étaient venus pour écouter Jésus repartaient émerveillés des paroles et des œuvres qu’Il accomplissait. Certains ont dit : « Personne n’a parlé comme cet homme! » Mais combien étaient là, auprès de la Croix? Un tout petit nombre! Combien étaient là, le jour de la Pentecôte? Un tout petit nombre à côté des dizaines de milliers de personnes qui, en trois ans et demi l’ont écouté avec joie et avec plaisir.

 

Peu de temps après que Jésus soit ressuscité, il est apparu à cinq cents personnes (I Cor. 15 : 3-6). Quelques jours après, ils étaient seulement cent vingt, dans la chambre haute! Où étaient passés les autres?

 

Ceux qui ont vraiment porté du fruit, ceux qui, le jour de la Pentecôte, étaient là pour recevoir le Saint-Esprit et partir à la conquête du monde, ce n’étaient pas ceux qui s’étaient contentés d’écouter la Parole, c’étaient ceux qui avaient persévéré pour la mettre en pratique, pour obéir au Seigneur. Eux seuls ont reçu une bénédiction merveilleuse, et ont pu la transmettre à d’autres.

 

Il est important de comprendre qu’il ne suffit pas d’écouter la Parole, mais il faut la mettre en pratique, dans chacun des aspects de notre vie, pour que Jésus soit glorifié, et que nous portions davantage de fruits.

 

Jésus parlait à la foule, sur la montagne des Oliviers, et nous lisons en Matthieu 5 : 13-14 : «Vous êtes le sel de la terre … Vous êtes la lumière du monde». Vous rendez-vous compte de ce que le Seigneur dit de nous? Il nous est possible de dire : « Je suis le sel de la terre, je suis la lumière du monde », parce que Jésus dit que nous le sommes! Ce n’est pas être orgueilleux que de le dire. Nous sommes la lumière du monde, qui brille dans les ténèbres, et cette lumière ne doit pas rester cachée. Au verset 16, regardez bien ce qu’il dit : «Que votre lumière (ce n’est pas la nôtre, c’est celle de Jésus que nous reflétons) luise ainsi devant les hommes, pour qu’ils voient vos bonnes œuvres». Il ne dit pas : pour qu’ils entendent vos merveilleuses paroles, mais «Pour qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux».

 

Nous voyons dans ce monde beaucoup d’œuvres différentes; il y en a des bonnes et des mauvaises. Les seules œuvres bonnes sont celles qui sont inspirées et conduites par le Saint-Esprit. Et il a préparés ces œuvres bonnes pour nous, pour que nous les pratiquions. Et ceci afin que le nom du Père qui est dans les Cieux soit glorifié. Nous glorifierons notre Père qui est dans les cieux seulement si nous mettons sa Parole en pratique. Cela ne sert à rien de l’écouter, de la répéter, de donner témoignage de la Parole, si nous ne la mettons pas en pratique.

 

En Matthieu 7 : 21, nous lisons : «Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux mais celui-là seul qui fait (pas qui dit, mais qui fait) la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité» (qui pratiquez le péché).

 

Quand on laisse le péché se développer dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos sentiments, il se traduit toujours par des actes. «C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle» (Mat. 12 : 34 et Luc 6 : 45). Et quand la bouche parle, on la fait suivre d’une action. C’est ce qui nous remplit qui sort par notre bouche, et qu’on finit par appliquer, mettre en pratique. Donc si nous remplissons notre cœur de la Parole du Seigneur, parce que nous l’aimons, nous aurons le désir de la mettre en pratique.

 

Nous lisons au verset 24 : «C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent, qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée… les torrents sont venus, les vents ont soufflé…» (Mat. 7 : 24,25). Tous les problèmes de la vie sont venus, mais la maison est restée solide, parce qu’elle était fondée sur le rocher. Ce verset dit que l’homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc, c’est celui qui a entendu la Parole, et qui l’a mise en pratique.

 

Mais si la maison est bâtie sur de mauvaises fondations, elle va s’écrouler ! Nous lisons au verset 26 : «Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable» (Mat. 7 : 26). Et cela ne servira à rien de bâtir avec de bons matériaux, si le fondement n’est pas bon. Ce verset dit que l’homme insensé avait bien entendu les paroles de Jésus, mais il ne les a pas mises en pratique. Celui qui ne met pas en pratique la Parole de Dieu va être attiré par le péché, qui finit toujours par conduire à la mort. «Le salaire du péché, c’est la mort» (Rom. 6 : 23).

 

En Jacques 1 : 22, nous lisons : «Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité». L’auditeur oublieux, c’est celui qui ne met pas en pratique la Parole. Il l’a peut-être gardée dans sa mémoire, mais s’il ne l’a pas mise en pratique, il est oublieux.

 

«mais se mettant à l’œuvre…». Cela demande des efforts de mettre la Parole en pratique! C’est un travail. «…celui-là sera heureux dans son activité». Le Seigneur veut que nous soyons actifs pour mettre la Parole en pratique, actifs pour mettre en pratique ses commandements, qui se résument tout simplement dans ce que Jésus a dit à ses disciples : «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée… Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Mat. 22 : 37-39).

 

«C’est ici mon commandement, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés» (Jean 15 : 12). Le Seigneur me demande de mettre en pratique la Parole dans mes actions quotidiennes, dans mes rapports avec ma femme, avec mon mari, avec mes enfants, avec mon frère, avec ma sœur, avec mon prochain. C’est facile de mettre en pratique la Parole vis-à-vis des personnes qui habitent à des milliers de kilomètres de chez soi. On est plein de bonnes intentions, on envoie des paquets, des cadeaux, des dons. Mais le Seigneur voit bien, si avec ton mari ou ta femme, ton frère, ta sœur, qui habite ici, avec toi, tu te comportes comme un mécréant.

 

Et le Seigneur est avec nous partout. Il habite dans nos cœurs. Nous portons un trésor glorieux, la présence du Saint-Esprit dans un tabernacle humain, et le Saint-Esprit va partout avec nous, il voit tout ce que nous faisons. Il voit tout, et il nous aime quand même. Il est attristé, bien souvent par ce qu’il voit, mais il nous aime. Et il veut nous changer. Nous avons besoin de comprendre notre besoin de communion avec Jésus, pour qu’il nous change. Pour que nous puissions pratiquer ses œuvres comme il le veut.

 

C’est trop facile de prêcher la foi seulement, mais il est dit : «la foi sans les œuvres est inutile» (Jacq. 2 : 20). Personne n’entrera au Ciel par les œuvres sans la foi. Mais si tu as la foi, cela ne peut pas manquer de se voir dans les œuvres que tu fais. Si je regarde mes œuvres, je vois tout de suite si je suis dans la foi ou pas. Je m’écoute parler, je me vois agir. Je n’ai pas besoin d’être un grand prophète pour voir si je suis dans la foi ou pas. J’observe mes propres œuvres! Qu’est-ce que je suis en train de faire? Est-ce que cela correspond à ce que Jésus veut que je fasse? Je le sens très bien.

 

Parfois, il faut qu’un frère, ou une sœur me dise : « Là, ça ne va pas », parce que je ne l’ai pas vu, mais la plupart du temps, je m’en rends compte, parce que le Saint-Esprit qui habite en moi me parle. Il est parfois attristé. Il me dit : « Tu vois, là, tu n’aurais pas dû agir comme cela. Tu n’aurais pas dû faire cette œuvre, ce n’est pas une œuvre de foi. Et pourquoi n’as-tu pas fait l’œuvre que j’avais préparée pour toi? Tu savais très bien ce qu’il fallait faire, mais tu ne l’as pas fait. Repens-toi, et demande pardon pour que le Sang de Jésus efface cela, et que tu repartes, pour pratiquer les œuvres de Dieu, pour que les hommes le voient et soient attirés vers Jésus ».

 

En Jacques 3 : 13, nous lisons : «Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse». Nous devons être doux et humbles de cœur, comme Jésus. La violence est toujours associée à l’orgueil. Bien souvent nous sommes orgueilleux, par une parole, un geste, quelque chose de violent, de dur. Jésus est doux et patient avec nous. Même s’il est attristé, notre Seigneur est un Dieu de foi, il voit loin, il voit le travail que son Saint-Esprit est en train d’accomplir. Et il ne s’arrête pas à mes problèmes actuels. Cela ne le décourage pas.

 

«Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer, et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas, ne mentez pas contre la vérité» Au verset 16 il est écrit : «Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions».

 

Il peut donc y avoir des œuvres justes, qui sont révélées par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse de Dieu, mais il peut aussi y avoir des mauvaises actions, qui sont le fruit d’un zèle amer.

 

En Apocalypse 2 et 3, le Seigneur dit aux sept Eglises : « Je connais tes œuvres, je vois comment tu agis, je sais ce que tu fais ». Et à cinq de ces sept églises, il dit : « Repens-toi ! Je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu ». Parce qu’il sait que l’œuvre, c’est l’aboutissement final de tout ce que l’on a dans le cœur, sur nos lèvres, dans nos pensées. Tout cela va se matérialiser dans des œuvres, et Jésus va regarder les œuvres.

 

En I Jean 2 : 29 nous lisons : «Si vous savez qu’il est juste (le Seigneur) reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui». On va donc reconnaître ceux qui sont nés de nouveau à leurs œuvres, à leurs actions concrètes, au fait qu’ils pratiquent la justice. Et l’on verra si je suis né de Dieu, par mes œuvres. Et si le Seigneur me montre certaines pratiques mauvaises, je vais m’attacher à les éliminer, par amour pour mon Seigneur.

 

En I Jean 3 : 9 il est écrit : «Quiconque est né de Dieu, ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui». Jean vient de dire que celui qui est né de Dieu pratique la justice. Ici, il dit que celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché. Cela ne veut pas dire que l’on ne va jamais pécher. On peut pécher, et on pèche bien souvent, parce qu’on est faible et qu’on chute. Mais pratiquer le péché, c’est autre chose! C’est faire, en permanence, alors qu’on sait très bien que c’est un péché, une action mauvaise, sans nous en repentir, sans s’arrêter! Celui qui est né de Dieu, ne pratique pas le péché! Si tu pratiques en permanence un péché et que tu le sais, est-ce que tu es né de Dieu ou pas? Es-tu réellement passé par la nouvelle naissance? Pose-toi sérieusement la question, car elle est vitale pour l’éternité.

 

Jésus dit en Luc 8 : 21 : «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique».

 

En Actes 26 : 20 Paul dit au roi Agrippa : «J’ai prêché la repentance, et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance». Si nous avons tendance à tomber dans certaines mauvaises actions, c’est qu’au départ, la repentance n’a pas été suffisante quant à cette pratique-là. Sinon, si la repentance était réelle, on ne le ferait plus. Parce qu’on aurait vraiment conscience de la blessure qu’on inflige au Seigneur quand on les pratique, alors qu’Il est là en nous, et qu’Il regarde ce que nous faisons. Si Jésus était physiquement présent à côté de moi, je me surveillerais sérieusement en permanence. Pourquoi est-ce qu’on ne le fait pas? Parce qu’on oublie sa présence en nous.

 

En Ephésiens 2 : 10, il est dit : «Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions». Vous rendez-vous compte que Dieu, dans son amour, a prévu pour nous un plan merveilleux? Une foule d’œuvres merveilleuses, qu’il a préparées dans sa pensée de Père. Il a préparé ces œuvres pour chacun de nous, et celles de chacun s’articulent avec les autres dans son plan parfait. Toutes ces œuvres, jusqu’au moindre détail, sont prêtes dans le cœur du Père. Et il nous demande d’entrer dans ces œuvres pour les pratiquer.

 

Notre justification, et la vie chrétienne correspondante, passent par l’écoute de la Parole, qui donne la foi, et cette foi débouche sur la pratique des œuvres correspondantes. Et nous devons continuellement nous examiner pour voir si nous sommes dans la foi, comme le dit Paul : «Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes» (II Cor. 13 : 5). Le meilleur moyen de m’examiner, c’est de voir mes œuvres. Je m’observe! Observons-nous, bien-aimés, du matin au soir! Quand nous nous levons, qu’il y ait quelque part en nous, une partie de nous-mêmes qui nous observe. Qu’est-ce qu’on commence par faire dès le lever? Est-ce qu’on est grincheux? Est-ce qu’on commence à rouspéter parce que ça ne va pas? Parce que le petit déjeuner n’est pas prêt, parce qu’il pleut, … On s’observe! Et nous devons être capables de dire si ces œuvres-là sont bonnes ou mauvaises. Est-ce que ce sont des œuvres que notre bon Père céleste a préparées pour nous? Ou est-ce que ce sont des œuvres de la chair qui commencent à se manifester?

 

En Jacques 2 : 17-20 nous lisons : «Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : toi, tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile?»

 

Et au verset 22, il est écrit au sujet d’Abraham : «La foi agissait avec ses œuvres, et par ses œuvres, la foi fut rendue parfaite». Lorsque je lis que la foi agissait avec ses œuvres, je comprends que la foi agit par le moyen de nos œuvres, ainsi qu’il est dit : «La foi est agissante par l’amour» (Gal. 5 : 6). Le fait d’avoir la foi doit se traduire par une action correspondante. J’observe mes actions pour savoir si je suis dans la foi.

 

Et lorsque je lis que «par ses œuvres, la foi fut rendue parfaite», je comprends que les œuvres que je vais faire vont augmenter ma foi, et ainsi la rendre parfaite. Le fait de pratiquer ces bonnes œuvres, cela va, en retour, avoir un effet sur ma foi, pour la perfectionner. C’est un cycle de perfectionnement : la Parole de Dieu qui me donne un commandement à observer, me donne la foi pour obéir, et le fait de mettre en pratique la Parole perfectionne ma foi.

 

Finalement, nous pourrons dire comme Jésus, en Jean 10 : 25 : «Les œuvres que je fais, au nom de mon Père, rendent témoignage de moi». C’est vrai aussi pour nous : les œuvres que nous faisons rendent témoignage de ce que nous sommes. Et si les œuvres que nous faisons sont celles de Jésus, nous pourrons dire : « Les œuvres que je fais, par le Seigneur qui habite en moi, rendent témoignage de Jésus ! Elles rendent témoignage de moi, parce qu’elles montrent que je suis obéissant, mais elles rendent témoignage de Jésus, parce que ce sont les œuvres du Père, qui s’expriment dans ma vie. »

 

Est-ce que nos œuvres rendent témoignage de Jésus dans notre vie? Où est-ce qu’elles rendent témoignage de notre incrédulité, de notre rébellion à la Parole, de notre désobéissance? Ce sont nos œuvres qui rendent témoignage! Alors si nous ne mettons pas la Parole de Dieu en pratique, il en résultera la ruine et la perdition. Je ne parle pas de chute occasionnelle, et dont nous nous repentons. Je parle de la mise réelle en pratique de la Parole, chaque fois que nous l’entendons, chaque fois que nous recevons un enseignement, une lumière, que le Saint-Esprit nous révèle ce qu’Il veut faire en nous.

 

Nous devons commencer à prier d’abord pour que cette Parole pénètre dans nos cœurs, que nous soyons vraiment imprégnés de cette Parole dans nos cœurs, qu’elle nous remplisse, et que nous la mettions en pratique dans nos œuvres! Et si nous ne le faisons pas, nous risquons un jour de nous entendre dire par le Seigneur : « Eloignez-vous de moi, je ne vous ai jamais connus, vous qui pratiquez le péché »! Cela peut être un seul péché que tu continues à commettre de manière constante.

 

Par exemple, un pasteur qui serait exemplaire dans l’exercice de son ministère, mais qui conserverait une liaison adultère avec une jeune femme de façon cachée, sans se repentir et se détourner de son péché, ne pourra pas entrer dans le royaume de Dieu, il verra la porte du Ciel fermée! Je prends cet exemple, mais il peut y en avoir beaucoup d’autres. Judas puisait dans la caisse des disciples de Jésus, et il mentait, alors qu’il avait accompli de grands miracles! Les disciples avaient tous été envoyés avec la puissance de Jésus pour chasser les démons, guérir les malades, et Judas était l’un d’eux! Mais plus tard, Judas est appelé le fils de la perdition.

 

Je voudrais insister sur la manière de pratiquer les bonnes œuvres que Dieu nous a préparées. Quand Jésus nous demande de mettre en pratique la Parole, il ne s’agit pas de mettre en pratique d’une manière légaliste et formelle. Il faut d’abord remplir nos cœurs de la Parole et du Saint-Esprit. Ensuite, par la puissance du Saint-Esprit, je mets ma vie à la disposition du Seigneur, et son Esprit me fait produire les œuvres de justice. Le Seigneur a besoin de ma collaboration, de ma volonté, de ma coopération, de mon travail. Je suis dans la foi, et je mets ma volonté au service du Seigneur. Ce n’est pas par ma volonté seulement que je pratique les bonnes œuvres. J’ai imprégné mon cœur de la Parole, et, par la foi, je crois qu’il me donne la force de recevoir, et d’obéir à cette Parole.

 

Il y a des frères, ou des sœurs, qui s’efforcent d’obéir à la Parole de Dieu dans de nombreux domaines de leur vie, mais sur un point, ils sont continuellement rebelles et désobéissants. Cela peut être le cas, par exemple, d’un frère qui aurait un ministère dans l’église, qui pratiquerait beaucoup de bonnes œuvres dans l’église, et qui, à la maison, est vraiment méchant avec son épouse. Il la maltraite en parole, en gestes, alors que devant l’église, c’est un frère parfait. Mais le Seigneur voit tout!

 

Cela peut être le cas aussi d’une femme qui, dans l’église, serait zélée pour accomplir beaucoup de bonnes œuvres alors qu’à la maison, elle est entièrement rebelle à son époux. Elle porte le voile à l’église comme signe de l’autorité dont elle dépend. Mais il faut que cela corresponde aussi à une véritable obéissance de cœur, mise en pratique, et à un engagement d’obéir! Ce n’est pas parce qu’une femme met le voile qu’elle est parvenue à la perfection dans l’obéissance. Une femme met le voile parce qu’elle désire montrer au Seigneur qu’elle veut Lui obéir, et obéir aussi à son mari!

 

Il est facile de mettre la Parole en pratique de l’extérieur, en apparence, comme on le voit chez ceux qui se conduisent avec l’esprit des Pharisiens, comme on le voit dans les églises légalistes, qui dictent de nombreuses règles, des règles que chacun va s’efforcer de mettre en pratique d’une manière extérieure. Tout comme les Pharisiens, dont l’extérieur était parfait, mais l’intérieur était comme des cadavres ! Voyez ce que Jésus disait aux Pharisiens de son temps, en Matthieu 23 : 25-27 : «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés».

 

En Galates 3 : 11-12, il est écrit : «Que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles». Personne ne peut être justifié devant Dieu par la loi, c’est-à-dire par la manière légaliste de mettre la Parole de Dieu en pratique. Cette manière légaliste consiste à se dire : « On m’a dit qu’il fallait faire ceci, alors je le fais parce qu’il faut bien le faire, mais ce n’est pas de gaîté de cœur que je le fais, je m’en passerais volontiers! » En réalité, l’extérieur parait changé, mais le cœur n’est pas changé. Cela, c’est la loi. Mettre la loi en pratique n’a jamais amené quelqu’un à la perfection, ni justifié personne. Paul dit que cela est évident : «Que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident»

 

«Le juste vivra par la foi». C’est la foi qui permet d’accéder à la justice de Dieu, et ensuite celui qui est justifié vit par sa foi. «Or, la loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles» Du temps de la loi, les Juifs étaient sous une moins bonne alliance qu’aujourd’hui, et le Seigneur demandait seulement la mise en pratique de commandements auxquels il fallait obéir. Mais pour nous qui sommes sous la nouvelle alliance, c’est complètement différent! La loi, elle, n’a pas changé. Elle est devenue meilleure, encore plus exigeante que l’ancienne. Mais ce qui a changé, c’est notre cœur.

 

En Ezéchiel 36 : 27, il est dit : «Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois». Maintenant le Seigneur a mis en nous son Esprit pour que nous obéissions de cœur à sa Parole. C’est le grand changement! Avant, les Juifs ne le pouvaient pas, leur cœur n’était pas changé! Ils n’étaient pas passés par la nouvelle naissance. Ils ne faisaient pas partie de l’Eglise régénérée par le Sang de Jésus, remplie du Saint-Esprit. Ils ne faisaient pas partie de l’Epouse du Seigneur! Ils avaient une loi terrible, qui est une bonne loi, donnée par Dieu comme un précepteur pour les amener à l’obéissance. Mais leur cœur n’était pas changé par la loi.

 

Le cœur n’est changé que par la foi en Jésus-Christ et par la repentance, lorsqu’on accepte Jésus comme Sauveur et Seigneur; lorsqu’on demande pardon, lorsqu’on reçoit son Sang précieux. Son Esprit change notre cœur, et on va être prêt à obéir de cœur, par amour pour Jésus, parce qu’il a mis son Esprit en nous. Quand nous avons le Saint-Esprit en nous, cela ne va pas nous empêcher d’obéir, au contraire, cela va nous pousser à l’obéissance. L’Esprit qui nous fait dire : « Abba, Père », nous pousse à l’obéissance, à la repentance. A l’obéissance de cœur, parce qu’on sait ce que notre désobéissance a coûté au Seigneur Jésus. Notre désobéissance a coûté la vie au Seigneur, a coûté des souffrances terribles.

 

Adam et Eve ont désobéi, parce qu’ils n’ont pas mis la Parole de Dieu en pratique, et la mort est entrée dans le monde. La mort entre chaque fois que nous ne mettons pas la Parole de Dieu en pratique. Mais Jésus a été obéissant jusqu’à la mort, et par son obéissance, il nous donne la vie. Notre cœur est alors changé, on reçoit l’Esprit du Seigneur, et on commence à obéir au Seigneur dans tous ses commandements. Quand on est rempli de l’amour du Seigneur, ses commandements ne sont pas difficiles. «L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles» (I Jean 5 : 3). Quand notre cœur est rempli de la présence du Seigneur et de son amour, et de son Esprit, c’est une joie d’obéir!

 

Alors que si notre cœur n’est pas changé, c’est un lourd fardeau de devoir obéir! Quel poids insupportable! Notre manque de paix est toujours causé par notre manque d’obéissance. Quand on n’obéit pas, on n’est pas dans la paix. Alors, comme on se sent un peu coupable, on va s’imposer une loi, mais notre cœur n’est pas dans la paix.

 

En Galates 2 : 16 il est écrit : «Sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi».

 

Et au verset 20, il dira : «Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ! Et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu». Les bonnes actions que je pourrai faire seront le résultat de ma foi au Fils de Dieu, qui a tout acquis pour moi. Rappelez-vous que Paul dit de Jésus qu’Il a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. «C’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption» (I Cor. 1 : 30). Il a donc été fait pour moi sanctification. La sanctification, c’est l’obéissance! Quand on obéit, on se sanctifie. Il ne peut pas y avoir de sanctification sans obéissance. Et il ne peut pas y avoir obéissance sans sanctification. Jésus a été fait, pour moi, sanctification, rédemption.

 

Si je laisse la croix faire son œuvre en moi, Jésus, qui habite en moi, va prendre les rennes de ma vie, et je vais produire les œuvres de Jésus, parce qu’il est le maître dans ma vie. Mais Jésus ne peut pas le faire sans que moi je le veuille. Il ne va pas violer ma volonté. Mais il va le faire si je me suis entièrement consacré à Lui pour qu’il le fasse. C’est notre cœur qui doit être changé! On ne peut pas être obéissant, si notre cœur n’est pas profondément changé. Sinon, c’est encore du légalisme.

 

En Apocalypse 2 : 2-5 nous lisons : «Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance». L’église d’Ephèse faisait beaucoup d’œuvres et beaucoup de travail ; il y a beaucoup d’églises de ce type, pleines d’activités : évangélisation, club d’enfants, rencontres des hommes, rencontres des dames, théâtre, etc. Mais est-ce que c’est bien le Saint-Esprit qui a inspiré tout cela? «Je sais que tu ne peux supporter les méchants, que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs, que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, que tu ne t’es pas lassé». Beaucoup d’églises aimeraient bien recevoir autant de compliments du Seigneur.

 

«Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour, Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes». Voilà ce qui doit alimenter notre obéissance ! Nos bonnes œuvres ! Notre premier amour pour Jésus. Cela veut dire l’amour pour Jésus en premier dans ma vie. Toi en premier, Seigneur. Et Jésus disait à l’église d’Ephèse : Tu as abandonné l’amour exclusif, l’amour premier, l’amour total, que tu avais pour moi. Et si tu n’as pas cet amour pour moi, comment peux-tu m’obéir?

 

«Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui» (Jean 14 : 21). Si cet amour premier est dans mon cœur, je vais garder les commandements de Jésus, et je vais m’efforcer de les mettre en pratique, par amour pour lui.

 

Là, c’était le problème de l’Eglise d’Ephèse, et Jésus disait : Tu as abandonné ton premier amour! Souviens-toi d’où tu es tombé! Reviens au point de départ, repens-toi et pratique tes premières œuvres. Tu ne pratiques plus les œuvres que tu faisais avant. Je connais tes œuvres, maintenant. Elles paraissent bonnes, mais elles n’ont pas de valeur pour moi.

 

Toutes ces œuvres sont peut-être très évangéliques, très spirituelles, très nombreuses, très bonnes en apparence, mais pour Jésus, elles ne valent rien! Parce qu’elles ne découlent pas d’un amour total pour Lui, et d’une obéissance de cœur à sa Parole. Jésus n’a que faire de ces œuvres et il dit : Repens-toi! Sinon, je viendrai à toi et j’ôterai ton chandelier! C’est terrible, ce jugement! Cela pourrait être une église très prospère, qui grandit, qui passe de cinq cents à mille personnes en un an, et on dit : « Oh, combien Dieu bénit cette église! » Mais Jésus a retiré le chandelier. L’onction n’y est plus! Le réveil est parti! Il ne reste que des œuvres mortes.

 

L’appel du Seigneur est un appel plein d’amour! Il n’est pas là pour terrasser cette église et l’anéantir, mais avec sa voix pleine de douceur, il lui dit : « Repens-toi. Arrête-toi! » Mais il y a beaucoup d’églises qui sont tellement engagées dans des programmes, qu’elles ne peuvent plus s’arrêter. Il y a une force d’inertie qui les pousse. Il faudrait qu’elles arrêtent tout. Qu’elles mettent les pendules à zéro. Qu’on se replace devant le Seigneur en disant : « Pardon, Seigneur! Nous n’avons fait que des œuvres mortes, pardon! Nous revenons à notre premier amour! Quelles sont tes œuvres, notre Père, maintenant? Quelles sont les bonnes œuvres que Tu as préparées, qui vont subsister, qui vont passer au travers du feu du jugement devant le Trône de Christ? »

 

Toutes nos œuvres seront jugées par le feu, et si nous avons construit avec du chaume, du bois, de la paille, ça sera brûlé? Nous serons sauvés, nous passerons au travers du feu, mais nos œuvres seront brûlées. Celles qui ont été faites dans l’amour du Seigneur et conduites par son Esprit, vont subsister! Et nous recevrons notre récompense! «Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’oeuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense. Pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu» (I Cor. 3 : 12-15).

 

En Apocalypse 22 : 1, nous lisons : «Il me montra un fleuve d’eau de la vie!» C’est dans ce fleuve qu’il faut être immergé en permanence. Le fleuve d’eau de la vie du Saint-Esprit. Ah, quand ce fleuve-là nous saisit et nous remplit! Quelles œuvres! «Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé» (Jean 28-29).

 

«Il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouvait un arbre de vie produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles» (Apoc. 22 : 1-5).

 

Rendant son fruit chaque mois! C’est l’image des fruits merveilleux que doivent aussi produire nos vies en permanence quand elles sont enracinées auprès de ce fleuve de vie qu’est Jésus-Christ. Il n’y aura plus de malédiction, plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront, et verront sa face et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit. Ils n’auront besoin ni de lampe, ni de lumière, parce ce que le Seigneur leur Dieu les éclairera. Que ce temps-là vienne vite, Seigneur Jésus! Viens, Seigneur, nous enlever dans ce royaume céleste!

 

Et après avoir donné à Jean cette vision glorieuse, Jésus dit, au verset 10 : «Le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore». C’est comme si Jésus disait : « Tu veux te souiller dans ton péché, vas-y! Tu ne veux pas t’arrêter et te repentir, souille-toi encore! Mais sache qu’il y aura un prix à payer pour cela : les portes du Ciel te seront fermées ».

 

Et remarquez ce qu’il dit là : «Que le juste pratique encore la justice». Il ne dit pas que le juste ne fasse rien, et qu’il reste satisfait de sa condition de juste! En fait, il dit que le juste doit mettre en action des œuvres de justice, dans la persévérance. Il doit pratiquer la justice.

 

«Et que celui qui est saint se sanctifie encore». Nous allons nous sanctifier en mettant la Parole en pratique. Alors cessons de pratiquer de mauvaises œuvres. Arrêtons-nous, par la repentance sincère devant le Seigneur. Si quelqu’un me dit : « Moi, je n’arrive pas à me repentir », je lui dis : « En fait, tu ne veux pas réellement te repentir, parce que ce n’est pas une question de savoir si tu peux te repentir par tes forces, il suffit d’accepter la repentance que Dieu te propose de t’offrir gratuitement, sans aucun autre effort que l’accepter ». Paul disait au début de l’épître aux Romains : «Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?» (Rom. 2 : 4). Ouvre ton cœur et le Saint-Esprit te donne la repentance. Ne dis pas : « Je ne peux pas! » Reconnais plutôt que tu ne veux pas! Si tu le veux, Dieu te donnera la repentance et tu changeras! Parce que c’est l’amour de Dieu qui nous pousse à la repentance.

 

Dès que tu vois une mauvaise œuvre dans ta vie, une mauvaise habitude, de mauvaises paroles, de mauvaises actions que tu continues à pratiquer, alors place-toi devant Jésus sincèrement et dis : « Pardon, Seigneur, je veux être rempli de ton Esprit, de ta vie, de ta Parole pour la mettre en pratique. J’ai besoin de ta grâce, pardonne-moi, Seigneur! »

 

Et il est merveilleux, il le fait! Il me sanctifie par son Sang, il me relève, il me prend la main, il me fait avancer avec lui. Garde les yeux sur Jésus, reste attaché au Cep, et sa vie va te changer. Et tu vas pouvoir pratiquer de bonnes œuvres. Pratiques-en toujours davantage, jusqu’au jour où Jésus viendra te prendre.

 

«Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent» (Apoc. 14 : 13)

 

Seigneur, que mon oreille ne se contente pas d’écouter, mais que ce que j’écoute puisse entrer toujours plus dans mon cœur, pour que je le mette aussitôt en pratique. Et je te demande la grâce de me montrer par ton Saint-Esprit chaque fois que je ne pratique pas tes œuvres. Que ma conscience ne soit pas endurcie, au point de ne pas écouter ta voix, mais qu’elle soit souple, qu’elle soit légère. Qu’elle soit ouverte à l’action de ton Esprit, pour que je puisse entendre ta voix qui m’avertit, qui me montre le chemin. Seigneur, que nous soyons dociles entre tes mains et que tu puisses te réjouir de nous voir mettre en pratique ta Parole pour que tu sois glorifié. Que ton nom soit glorifié et que les hommes voient tes œuvres au travers de nous : les œuvres de Jésus-Christ. Seigneur, que nos œuvres soient justes et bonnes devant toi, parce qu’elles nous suivront jusque dans l’éternité. Alors Père, aide-nous, fais une pleine lumière, bénis nos frères, nos sœurs, ton Eglise tout entière, pour que ton Epouse se prépare et soit sans ride ni tache le jour où tu vas venir, Seigneur Jésus. Tu le sais, ton Epouse t’attend et te dit : Viens Seigneur Jésus, viens! Amen.

 

Ce texte est la mise par écrit d’un message donné oralement par Henri VIAUD-MURAT, message qui a été enregistré sur cassette audio. Afin de garder la spontanéité de ce qui a été donné, la mise par écrit a été faite en conservant l’intégralité de l’enregistrement oral, sauf quelques modifications mineures qui étaient nécessaires à la compréhension du texte écrit.

 

Henri VIAUD-MURAT

© SdV – Toute reproduction autorisée et même encouragée

Website : http://www.sourcedevie.com/html/C054-mettre-en-pratique-la-parole.htm

Date : 13. 07. 2016

 

Contrôle primaire, compilation et mise en page par :

DIETRA-EDU

J.-P. Trachsel

CH-1690 Lussy / Suisse

Date : 13. 07. 2016

Article écrit par Trachsel Jean-Pierre, Viaud-Murat Henri

Autres contenus

Aucun article trouvé