A en juger par leurs actions, les alarmistes du climat ne croient manifestement pas en leurs propres affirmations

L’auteur est un chrétien états-unien, conférencier, enseignant, auteur de neuf livres et d’in­nombrables commentaires en ligne. Ses opinions ont été publiées dans le Washington Times, le Washington Post, USA Today, sur CNN, MSNBC et Fox News.

Je sais qu’ils me voient sans aucun doute – moi, un réaliste du cli­mat – comme leur ennemi. Pour les ré­chauf­fistes, moi-même et tous les autres sceptiques de l’hystérie du changement climatique anthro­pique (causé par l’homme) doivent être exclus en tant que «négateurs», ou peut-être en tant que simples «anticonformistes, massacreurs de science, diffuseurs de doute et adeptes du déni».

Etant donné qu’ils me voient avec un tel mépris total, j’estime hautement improbable que ceux qui appartiennent à la religion du réchauffisme exprimeront un quelconque intérêt pour mes conseils à leur égard sur ce thème. Mais je vais les leur donner quand même.

Des sites de propagande d’extrême gauche comme ThinkProgress aux blogs très visités de Scientific American, les réchauffistes sont prêts à tout pour trouver le moyen de parler à ceux d’entre nous qui résistent à leur ten­tative de prise de pouvoir; colonne après colonne, ils se demandent comment nous persuader, nous convaincre et nous convertir à leur cause. Et franchement, je ne pense pas qu’ils approchent du but. Voici donc ma recommandation à l’attention de tout réchauffiste intéressé.

Premièrement, oubliez toutes les manipulations de données, calmez-vous avec vos projections alar­mistes, et laissez tomber les appels absurdes au «consensus». Nous ne sommes pas preneurs. Oh, et le fait que toutes les calamités globales de réchauffement que vos modèles informatiques ont prédites n’aient jamais été près de se réaliser, ne sert pas votre cause.

En définitive, le vrai problème est que nous ne vous croyons pas, parce que nous savons que vous ne vous croyez pas vous-mêmes.

Par exemple, si l’activiste du réchauffement global, le prince Charles, croyait effectivement que «nous ne pouvons tout simplement plus perdre de temps» et que les dirigeants du monde devraient immédiatement prendre «des mesures audacieuses et imaginatives» pour stopper les effets du change­ment climatique induits par le carbone, aurait-il vraiment parcouru 16 000 miles avec trois jets privés différents et un hélicoptère en seulement onze jours?

Bien sûr que non. Malgré sa rhétorique, le prince Charles ne craint mani­festement pas vraiment que la terre soit en danger imminent. Pas plus que l’édi­torialiste du New York Times et inconditionnel du changement cli­matique Thomas Friedman qui avait paniqué dans un fameux papier, il y a quelques années :

«Nous ne savons jamais quand la prochaine molécule de carbone émise fera basculer un écosystème et déclenchera un événement climatique non linéaire – comme faire fondre la toundra sibérienne et relâcher tout son méthane, ou assécher l’Amazone, ou liquéfier toute la banquise du pôle Nord en été.»

Si c’était vraiment la conviction de Friedman – s’il s’inquiétait réellement au sujet des émissions de molécules de carbone – il vivrait parmi les véritables militants écologistes, s’enchaînant à un arbre et ne buvant que la rosée qui s’accumule chaque matin sur son abondant feuillage. Au lieu de cela, Friedman vit dans une somptueuse demeure qui crache du carbone, située juste à côté du Bethesda Country Club.

Maintenant, ne prenez pas ceci pour une diatribe sur l’hypocrisie. Il ne s’agit pas d’incohérence, mais de crédibilité. Peut-être qu’un exemple serait utile pour illustrer mon propos.

Je compte parmi les millions de personnes dans le monde qui sont convaincues que Jésus de Nazareth était celui qu’il disait être. J’ai confiance que les preuves montrent sans aucun doute raisonnable possible qu’il a vécu, été crucifié et qu’il est sorti du tombeau, offrant à l’humanité sa seule espérance d’échapper à une éternité à faire face au juste jugement de Dieu contre le péché. Si nous avions tort là-dessus (ce qui n’est pas le cas), il demeure évident pour tout le monde que notre croyance est authentique. Pour­quoi? Parce qu’elle change la manière dont nous vivons.

Nous nous abstenons des plaisirs du monde apparemment attirants pour honorer son enseignement.

Nous nous levons chaque semaine pour l’adorer en assemblée.

Nous donnons des quantités importantes de nos finances personnelles pour construire son royaume.

Nous faisons face à la persécution et même au martyre pour notre foi sans défaillir.

A l’inverse, imaginez des gens qui prétendraient croire que Christ est leur Seigneur et Sauveur, mais dont la vie ne montrerait jamais aucun changement. Ils ne seraient jamais allés à l’église, il n’y aurait aucune amélioration dans leur manière de traiter leur prochain, ils parleraient comme le monde, convoi­teraient comme le monde et n’offriraient aucune preuve visible, à part leur simple profession de foi, qu’ils sont véritablement des disciples de Christ. Dans un tel cas, chacun pourrait à juste titre (et il le ferait) douter du fait qu’ils croient réellement ce qu’ils disent.

C’est là où je veux en venir, réchauffistes.

Vous n’avez pas besoin d’écrire mille articles sur comment nous influencer. Vous n’avez pas besoin de nous servir plus de graphiques en bâtons, d’émettre des prédictions désastreuses sur le fait que la côte Est ne survivra pas à la décennie ou de continuer à exploiter des enfants comme vos porte-paroles. Commencez à faire changer mon opinion en changeant votre manière de vivre. D’ici-là, économisez votre souffle… pour réduire le carbone.

Peter Heck

Source : Site internet Disrn – 29.01.20

Titre original : Judging by their actions,

it certainly doesn’t seem like climate alarmists believe their own claims

Traduction et mise en forme : APV

Date de parution sur www.apv.org : 28.09.20