L’Evangile en Bretagne
Episode 4 / 4
Le récit d’Elisée Le Garrec se poursuit…
Faim et soif de la parole de Dieu
«Par leur conduite à l’occasion de mes conférences les cléricaux avaient perdu sans retour la considération publique. Au lieu de s’élever contre moi, si mon frère et ma tante avaient laissé parler la voix du cœur, leur attitude aurait été sympathique à chacun. Je n’en veux à aucun car la faute en est à l’église romaine, mais je prie Dieu d’en faire de nouveaux hommes.
Par ces pratiques, l’église romaine travaille contre sa vie car elle se discrédite aux yeux des populations et ce sont ses propres prêtres qui lui portent ainsi les coups les plus meurtriers.
Mes réunions au Casino n’étaient que le commencement du travail d’Evangélisation à Quiberon. J’aurais toujours considéré ce travail de pionnier comme insuffisant et ma mission imparfaitement remplie si je n’avais pu passer au moins une semaine à visiter les villageois. J’ai reçu beaucoup de joie et de consolations dans ces sorties dans la presqu’ile. Je pus entrer en contact avec des familles et des âmes isolées qui avaient faim et soif de l’Evangile. Je laissais partout un nouveau testament et partout on se montra heureux de posséder ce trésor. Un chrétien de Paris m’avait envoyé des calendriers avec une gravure : “La Résurrection et une quantité d’Ami de la maison et de Rayon de soleil.”[1] On en fut ravi et c’est un plaisir de voir dans les maisons et même les auberges de Port-Maria les calendriers accrochés aux murs et les brochures étalées sur la table.
Ce voyage d’évangélisation a déjà porté beaucoup de fruits. Dans la ville de Port-Maria partout j’étais arrêté à chaque pas pour donner réponse aux incessantes questions sur les vérités éternelles. Il ne se passa pas de jour que je ne fisse de petites réunions dans la salle de la criée entre les bancs à poissons ou ailleurs. On s’intéressait surtout à la lecture de l’évangile. “Monsieur Le Garrec, me dit un jour sur la place du village un vieillard, homme de bien : La nuit passée j’ai lu l’évangile selon saint Mathieu, maintenant je lirais volontiers le suivant.” Il ne possédait en effet que celui-là.
Un jour, sur la place de l’église, la servante du curé voulut me donner des coups avec un panier qu’elle tenait à la main; on l’en empêcha et comme un attroupement se formait, je dis un mot de témoignage; dans le voisinage se tenait encore une femme que le curé avait payée et qui me couvrit de malédictions. J’attendis encore et parlai ensuite au nom du Sauveur aux gens rassemblés qui écoutaient avec la plus grande attention. Non loin de nous une nonne, sœur du prêtre, regardait par la fenêtre; dès qu’elle m’aperçut elle fit pleuvoir sur moi un flot de mots choisis : vaurien, chien, apostat, propre a rien, antichrist… Je répondis avec des versets de l’Evangile devant le public rassemblé…
Le soir j’étais invité à la veillée dans les villages. A Quiberon, la veillée se tient dans les étables proprement aménagées et ou a la lanterne d’écurie hommes et femmes assis sur une couche d’algues sèches tricotent et raccommodent en causant tandis que le corps des animaux répand une douce mais suffisante chaleur. Toutes les invitations étaient bien venues et je parlais de Christ des heures entières. Les gens ne pouvaient pas assez écouter la Parole, on ne voulait plus me laisser partir et souvent je ne rentrais pas avant minuit.
Combien de fois me fit-on signe d’entrer dans une maison en me disant : “Nous sommes avec vous Monsieur Le Garrec, mais nous n’osons pas aller au Casino à vos réunions à cause du curé qui nous ôterait notre pain quotidien; mais nous désirons néanmoins savoir ce que nous devons faire pour être sauvés.”
Les pêcheurs du continent, également ceux d’Etil[2], de La Trinité, de Carnac et de Belle-Isle qui viennent à Quiberon pour achats entendirent la parole de Dieu. Ils avaient aussi emportés des nouveaux testaments qui furent si appréciés qu’un après-midi, comme j’étais en chemin vers le village de Roch, je fus trois fois déchargés complètement de ma provision avant d’avoir pu atteindre ceux à qui ils étaient initialement destinés.
Une orageuse soirée de Noël
Comme les prêtres, malgré leurs procédés déloyaux, n’avaient pas réussi à me réduire au silence, ils essayèrent un autre moyen qui n’ut pas de suites plus heureuses. Leur ordinaire porte-parole, mon frère, répandit dans toute la presqu’ile une lettre ouverte adressée aux gens de Quiberon. Ce pamphlet était rempli de méchancetés et d’insultes, chaque mot était un coup pour moi. Je devais naturellement y répondre si je ne voulais pas donner prise aux suspiscions que mon silence qui était escompté ne manquerait pas de susciter. J’avais été nommé par mon frère le plus audacieux des menteurs, le plus éhonté hypocrite, le plus misérable comédien.
Bien que je dusse retourner à Paris, je me déterminai à rester encore quelques jours, non pour le plaisir de rompre une lance avec le clergé qui m’attaquait incessemment par d’horribles articles dans La Croix du Morbihan, mais pour l’honneur de mon service et le salut des âmes, je décidai de répondre à la lettre ouverte le jour de Noël devant le peuple. Au curé de Quiberon de qui j’avais reçu la provocation, j’écris : “Dimanche passé vous avez dit en chaire, en langue française et bretonne, qu’un amiral habitant Warmes[3] s’était offert à réduire au silence l’apostat et qu’une autre personnalité haut placée vous avait exprimé ses regrets de ce qu’elle n’eut pas été informée à temps des réunions au Casino, que sinon elle se serait avec joie hatée de venir pour empêcher de parler le blasphémateur. Il n’est pas encore trop tard, monsieur le curé, informez donc votre amiral et votre haut placée personnalité que le jour de Noël après les vèpres une réunion sera encore tenue dans le même local. Vos deux amis peuvent venir en compagnie, l’Evangile ne craint aucune attaque humaine.”
J’écris ensuite au rédacteur en chef de La Croix[4], un ancien camarade d’école, en réponse à ses haineuses attaques :
“A cause de mon maître Jésus-Christ je te pardonne tes attaques mais de plus je t’adresse ce mot que Jésus dit au serviteur de Caïphe : (…) Si j’ai mal parlé, rends témoignage du mal, mais si j’ai bien parlé pourquoi me frappes-tu?[5] Viens donc ce vendredi, jour de Noël, parler devant nos concitoyens. Quelle meilleure occasion pour toi de défendre l’église romaine dont tu es un si bon champion? Nous comptons sur toi.”
Quand le prêtre reçu ma lettre sa première pensée fut de faire tomber la messe de minuit la nuit de Noël tant il craignait que les gens n’y vinssent pas. Ceci arriva à Quiberon pour la première fois à Noël 1903.
Le bruit d’une nouvelle réunion se répandit comme l’éclair dans toute la presqu’ile et sur le littoral.
Le jour venu les gens vinrent de partout, à la fois en chemin de fer, en automobile, en voiture, en bicyclette, et a pieds. Les jeunes gens du cercle catholique d’Auray avaient aussi été mobilisés. Le curé de Quiberon les conduisait lui-même à l’auberge et pendant le repas qu’il leur offrit, on s’entendit sur les meilleurs mots à me lancer à la tête pendant mon discour pour m’en faire perdre contenance. Chacun d’eux avait reçu 10 francs. Là-dessus, il adevint[6] que la femme de l’adjoint mourut le même soir. Comme elle était bien connue et honorée de tous, le diocèse entier ne manquerait pas d’être présent aux funérailles. Les prêtres reconnurent aussitôt l’avantage qu’ils pouvaient tirer de cet enterrement, s’ils en plaçaient l’heure au moment ou ma conférence devait avoir lieu. Ils en firent ainsi, et pouvaient a peine se tenir de joie.
Ils comptaient que la réponse public à la lettre ouverte ne viendrait pas à l’oreille du peuple. La salle restait vide pendant que les gens suivaient[7] à l’église et au cimetière, et les jeunes gens d’Auray pourraient entrer en activité. De plus, un avocat de Lorient était là pour me fermer la bouche.
L’architecte cantonal, un orateur distingué et le maire de Plouharnel était aussi présent[8]. C’en était fini de l’apostat! Il n’y aurait plus qu’à assister au triomphe de l’église!
Mais ils comptaient sans Dieu. Vers midi, comme on m’en pressait, je me décidai à mettre la réunion à 7 heures. Ils en furent litéralement renversés. A peine avait-on ouvert la salle que toutes les places étaient prises.
Ni mon frère, ni le rédacteur de La Croix, aucun prêtre était présent[9]! L’avocat de Lorient qui se levait sur la tribune fut hué! Craignant avec raison qu’on ne lui fit du mal, il voulut descendre et quitter la salle, mais devant les menaces de la foule il rebroussa chemin et me regarda d’un air suppliant que je le pris par la main[10] et le conduisit moi même à la porte. Malgré cet avertissement l’architecte essaya néanmoins de m’empêcher de parler! Il fut expulsé de force; le maire de Plouharnel qui se tenait au pied de la tribune dans le même dessein reçu des coups. Je criai qu’on le laissa tranquille, et me penchant en avant, je le saisis par les bras et le tirai sur l’estrade pour le préserver de la colère des gens.
Pendant ces événements, une des lampes à pétrole tomba de l’estrade parterre, non loin de moi, et le pétrole enflamé se répandit rapidement sur le plancher. Au même instant, audehors, les jeunes gens d’Auray poussèrent un cri enragé.
Quelle scène!
Quand le danger de l’incendie fut écarté et que le bruit fut appaisé, je commençais à répondre point par point à mon frère. Et lui, qui devait par moi gagner 4000 francs pour les pauvres de Quiberon fut à l’unanimité par jugement du peuple, condamné au payement de la somme!
Je n’oubliai pourtant pas que c’était Noël et plus pressant que jamais je sentis en moi de mettre au cœur de mes concitoyens qui étaient très excités (Ils avaient plus envie de revanche que d’obéissance à la parole de Christ : Aimez vos ennemis![11]) que dans ce jour Jésus était descendu des cieux pour apporter à la terre la paix, le pardon et l’amour.
Les réunions n’auraient pas atteint leur but si je n’avais pas éveillé dans le cœur des auditeurs les sentiments qui m’animaient.
Nous nous séparâmes après avoir écouté avec la plus grande attention les mots : Gloire soit à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre et bonne volonté parmi les hommes![12]»
Les soucis
Ici s’arrête le rapport d’Elisée Le Garrec. Dieu a richement béni ses réunions, et elles ont agi sur le cœur de beaucoup d’auditeurs. Un petit jeu d’un autre genre se joue dans la presse.
Le clergé, dont la colère est au plus haut point, ne cesse pas dans sa presse d’attaquer l’apostat sur un ton qui montre clairement de quel esprit ces prêtres sont animés. Le Garrec tient pour audessus de sa dignité, de répondre à tous ces articles orduriers.
La manière dont il aime combattre, il le dit dans une lettre, publiée par Le Réveil du Morbihan et dont nous extrayons ce qui suit :
Elisée Le Garrec écrit : «On sait que j’avais poliment prié les prêtres, de discuter avec moi sur le fondement de l’évangile, mais ils ne voulurent pas.
Je comprends ceci tout à fait bien : Sur le fondement de l’évangile que vraiment ils ne connaissent pas, ils auraient été mal à l’aise. Ils adoptent plus volontiers le système des gros mots, qui leur est familier. Ils m’ont recouvert de toute leur provision d’injures.
Mes questions étaient : Trouve-t-on le pape dans l’évangile? Ou peut-être vous mêmes? Y trouve-t-on la messe, le confessionnal, le purgatoire? Ils me répondirent là dessus : Vous êtes un prêtre vagabond, un moine de l’espèce de Luther que le séminaire et l’ordre ont chassé, que l’église et le cloître ont rejeté, un idiot, vous avez atteint les extrêmes limites de la folie, vous êtes un lâche, un poltron, un blasphémateur sans honte, un infâme scélérat, dont la bouche est un cloaque; un loup hurlant et un chien qui aboie, un antichrist, un franciscain de café concert et un moustiquaire de Casino, un apostat sans pudeur, une triste personne; vous êtes un malheureux homme perdu qui insulte Dieu, un filou avec le bonnet des protestants et des francs-maçons sur la tête, possédé du Diable, de la luxure et un ivrogne qui travaille pour le compte d’une société biblique à fonder, un homme corrompu qui est noyé dans les fumées de l’alcool et qui a apporté le scandale et la honte dans le pays, un traître qui s’est vendu à l’Angleterre, etc., etc.
On pourrait couvrir des pages entières avec ces fleurs de réthéoriques[13] de prêtre. Comme insulte c’est fort, mais comme réfutation c’est faible. Jésus-Christ dit : “Aimez votre prochain, faites du bien à ceux qui parlent mal de vous et vous persécutent!”[14] Est-ce que ces mots du Christ n’interdisent pas l’emploi des insultes qui m’ont été faites?
Celui qui dit à son frère fou se rend passible, d’après les paroles de Jésus, du feu de l’enfer.
Je suis hautement étonné qu’un plus grand cri n’ait pas été élevé car on ne doit pas oublier qu’ils sont les élèves de Rome, ce qui signifie qu’un dangereux esprit les anime; sous l’influence de cet esprit, ils sont capables des plus vilaines choses.
Ils ne sont pas chrétiens, ils ne sont pas nés de nouveau; en eux habite et vit seulement le vieil homme corrompu par le péché. Je pourrais aller contre eux en justice mais je ne le fais pas, ma pensée étant qu’un chrétien doit éviter de tels procès.»
Une lettre d’Elisée Le Garrec
Comme appendice à notre communication, la lettre suivante de l’ancien prêtre, maintenant zélé évangéliste, qui peut intéresser le lecteur :
J’ai été de nouveau à Quiberon, cette fois non pour jeter à bas, mais pour édifier. Dans mes déplacements à travers la presqu’ile, j’ai pu constater chez mes concitoyens un véritable pas en avant depuis le mois de décembre. J’ai vu avec une très grande joie que, malgré les efforts désespérés des prêtres, parce que la majorité s’est maintenue ferme[15], et je suis retourné à Paris très encouragé.
Dans les maisons où je suis entré j’ai trouvé le nouveau testament sur la table et vraiment sans poussière dessus. De mes entretiens personnels j’ai reçu l’impression qu’un sérieux travail a commencé en beaucoup de cœurs. Mais je ne me fais pas d’illusion et ne me livre pas à un enthousiasme déplacé. Ah! si nos frères savaient combien il sera difficile à ces populations supersticieuses de rompre avec les vieilles habitudes : ne plus aller à la messe, ne plus s’agenouiller devant la Ste Vierge, ne plus invoquer les Saints, nos frères comprendraient combien ces pauvres gens ont de la peine à s’adresser directement à Dieu et comprendre que le Sang de Jésus-Christ les purifie de tout péché, et ils prieraient instemment le Seigneur d’ôter les ténèbres d’ici et de préparer un nouveau peuple parmi ces populations à demi-païennes.
Ce qui me console, c’est qu’on aime lire la parole de Dieu. Souvent dans mes allées et venues des hommes ou des femmes m’arrêtaient pour me dire : «Donnez-moi donc le gros livre avec le quel je puis tout savoir car je n’ai eu la dernière fois qu’un petit.»
Le curé catholique qui était venu à mes réunions, ce dont j’avais été autrefois le confesseur[16], est mort la semaine dernière. D’après les journaux catholiques des environs, il aurait déclaré avant de rendre le dernier soupir, que j’étais son meurtrier et qu’il était mort de chagrin des événements des mois passés, mais il n’en est pas ainsi. La vérité est qu’il a été si fort affecté par la perte d’une grosse somme d’argent, qu’il n’a pas pu le surmonter.
Après avoir reçu l’extrême onction, il fit réunir un certain nombre de ses paroissiens autour de lui et leur adressa ces paroles : «Je veux vous dire à tous et vous devez le répéter partout que je meurs à cause de ce qui s’est passé cet hiver à Quiberon. Ce scandale causé par un prêtre apostat encouragé par l’attitude de quelques-uns de mes paroissiens me tue!»
Quel réveil doit trouver là haut cette âme qui, à la dernière heure non seulement se prive elle même de la vérité mais trompe encore les âmes qui lui étaient confiées.
Encore quelques jours avant sa mort, un habitant qui était présent à mes conférences était venu le voir pour affaires; il le fit aussitôt mettre à la porte avec les mots : «Je ne veux pas qu’un homme qui a écouté l’apostat entre dans ma maison!»
Jésus-Christ, la Lumière, vaincra néanmoins aussi les ténèbres dans ce pays, quoique grande que[17] puisse être la puissance du prince du mensonge. Ce qui me réjouit et m’encouragea le plus fut la conversion de ma tante, sœur de mon père, qui a 76 ans et tout à fait aveugle[18]. J’eus plusieurs entretiens avec elle et elle a accepté l’évangile; elle sait que les prêtres ne peuvent pas l’aider et que Jésus-Christ est le seul Libérateur. Soumise à la volonté de Dieu, elle est heureuse dans sa solitude car mon frère le prêtre et mon autre frère ne la regardent plus.
Je pourrais beaucoup raconter sur cette conversion; le premier fruit de l’évangélisation dans mon pays m’encourage à attendre de notre Père Céleste une riche rosée de bénédiction.
Une salle est hautement nécessaire à Quiberon. Priez beaucoup avec moi et pour moi que le Seigneur veuille me remplir de son Esprit et me donner ce qu’il faut pour pouvoir être un fidèle témoin parmi les miens.
Elisée Le Garrec
Fin
Korzle
Traduction libre de l’auteur
Retranscription et mise en forme : APV
Date de parution sur www.apv.org : 10.12.18
[1] N.d.l.r. : Il s’agit en fait d’une œuvre de Fra Angelico, datant de 1440-41 : Résurrection du Christ et femmes au tombeau.
[2] N.d.l.r. : Aujourd’hui Etel, dans le Morbihan.
[3] N.d.l.r. : Nous n’avons pas pu identifier cette localité. Il pourrait s’agir du Vannetais ou Pays de Vannes.
[4] N.d.l.r. : La Croix du Morbihan.
[5] N.d.l.r. : Jean 18 : 23 (version non identifiée).
[6] N.d.l.r. : Il advint (il arriva).
[7] N.d.l.r. : Probablement : «resterait vide pendant que les gens suivraient».
[8] N.d.l.r. : «étaient aussi présents».
[9] N.d.l.r. : «aucun prêtre n’était présent».
[10] N.d.l.r. : Tournure correcte probable : «me regarda d’un air suppliant, au point que je le pris par la main».
[11] N.d.l.r. : Mat. 5 : 44a.
[12] N.d.l.r. : Luc 2 : 14 (version non identifiée).
[13] N.d.l.r. : Probablement : «rhétoriques».
[14] N.d.l.r. : Selon Mat. 5 : 44 (version non identifiée).
[15] N.d.l.r. : Tournure correcte probable : «J’ai vu avec une très grande joie que, malgré les efforts désespérés des prêtres, la majorité s’est maintenue ferme».
[16] N.d.l.r. : Tournure correcte probable : «dont j’avais été autrefois le confesseur…».
[17] N.d.l.r. : Tournure correcte probable : «aussi grande que puisse être…».
[18] N.d.l.r. : Tournure correcte probable : «qui, à 76 ans, est tout à fait aveugle…».