Une nouvelle étincelle de vie
Je prévois de mourir jeune… A un âge très avancé!
Ou, plus précisément (puisqu’en tant que chrétien, je suis déjà mort tout ce qu’il y avait à mourir)[1], je prévois de quitter cette terre et de m’en aller au ciel en tant que très jeune vieil homme. Spirituellement, j’ai l’ADN pour le faire. Vous aussi, tout comme chaque enfant de Dieu né de nouveau. En tant que personnes de foi, nous avons tous des gènes spirituels merveilleux. Si vous avez besoin de preuves, considérez Abraham. Il a vécu jusqu’à 175 ans. Selon Romains 4 : 11, il est le père de tous ceux qui croient (…)[2]. Ainsi, la longévité coule dans les veines de notre famille spirituelle.
Ce n’est pas le genre de longévité qui implique seulement un grand nombre d’années. Ni le genre de longévité qui vous laisse faible, usé et parqué dans un home pour personnes âgées. Non, c’est le genre de longévité qui provient du fait que votre jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle.
C’est ce qui est arrivé à Abraham. Quelque part autour de 100 ans, il a connu un regain de vitalité. Son vieux corps qui avait décliné au point de ne plus être en mesure de se reproduire a reçu une nouvelle étincelle de vie. La même chose est arrivée à sa femme, Sarah. A 90 ans, elle a commencé à reprendre vie comme jamais auparavant. Ainsi, à un âge que la plupart considèrent comme très avancé, Abraham et Sarah ont recommencé à zéro. Ils sont entrés dans l’accomplissement des promesses de Dieu et ont eu un bébé.
Pensez-y! Ce sont les gènes spirituels dont nous avons hérité lorsque nous avons reçu Jésus comme Seigneur, et Dieu nous a greffés dans la famille de la foi! Nous sommes nés de nouveau dans une lignée de gens célèbres pour avoir eu une santé éclatante sur cette terre, durant de longues, longues années. Nous savons que nous avons leur ADN spirituel parce que la Bible dit : de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. Gal. 3 : 9, 29
J’ai pris la décision avisée de revendiquer cet héritage. Je suis l’exemple d’Abraham sachant que, parce que j’ai la même alliance de bénédiction que lui, si je fais ce qu’il a fait, j’obtiendrai les mêmes résultats.
Ce n’est pas que Gloria et moi voulions encore des bébés maintenant. C’était le rêve d’Abraham, pas le nôtre. Nous sommes plus intéressés à porter du fruit pour Jésus. Nous voulons prêcher sa Parole et lui rendre gloire sur terre pour les décennies à venir. Nous ne voudrions peut-être pas «traîner ici» pendant 175 ans, mais nous croyons fermement aux 120 ans mentionnés en Genèse 6 : 3.
Je vous l’accorde, atteindre ce but n’est pas facile. Des ennemis sont déployés contre nous. Pour les vaincre, nous devrons combattre le bon combat de la foi.
Prendre garde à l’héritage générationnel
Un ennemi auquel j’ai été confronté il y a quelques années est ce que j’appelle l’héritage générationnel. C’est une influence transmise au travers de nos parents et grands-parents naturels. Dans ma vie, cet héritage provient de la lignée indienne, du côté de ma mère. Physiquement, et dans ma manière de penser, je tiens de son côté de la famille.
Gloria m’a dit un jour que plus je vieillis, plus je deviens indien. A certains égards, je n’y vois pas d’inconvénient. Il y a beaucoup de choses que j’apprécie dans mon héritage naturel indien. Mais il y a aussi quelque chose dont je dois me protéger : les gens de ce côté-là de la famille commencent à décliner vers l’âge de 70 ans.
Tenez, mon grand-père, par exemple. Homme fort, robuste, durant toute sa vie, il a commencé à diminuer sans aucune raison apparente lorsqu’il a atteint la fin de la soixantaine. Quand il a eu 70 ans, il a pris sa retraite, a vendu les terres agricoles du nord du Texas où il avait vécu pendant des années et a déménagé en ville. Le problème est qu’il n’était pas vraiment à sa place, là‑bas. Il n’était pas un homme des villes. Ainsi, à partir de ce moment-là, il n’a cessé de s’affaiblir et est devenu de plus en plus malade.
On a fini par lui diagnostiquer un cancer. Ma mère a prié et a rempli son foyer de la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’il soit guéri. Cependant, il a continué à décliner.
Un jour, il a annoncé à sa femme, Pearl, qu’ils allaient faire un voyage – ce qu’ils avaient rarement fait. Pendant quelques semaines, ils ont rendu visite à chacun des membres de la famille de mon grand-père. Ensuite, ils ont passé du temps avec sa plus jeune sœur, qui vivait à Lubbock, au Texas.
Un soir, alors qu’ils étaient tous en train de regarder la télévision au salon, mon grand-père s’est levé et s’est dirigé vers la chambre. «Pearl, a-t-il dit, ne viens pas au lit avant que la télé ne s’arrête.» (C’était l’époque où les émissions finissaient à minuit.) – «Ok, a-t-elle dit, mais pourquoi?» – «Ne viens pas, c’est tout», a-t-il répondu.
Après minuit, elle est allée dans la chambre et l’a trouvé allongé sur le lit, les mains croisées sur sa poitrine… il était parti. Ce n’était pas la maladie qui l’avait tué. Il avait simplement pris congé de la vie à la façon indienne. Quand les Indiens décident qu’il est temps de mourir, ils vont simplement quelque part, s’allongent et meurent.
Dans l’ensemble, la vie de ma mère a suivi le même schéma. Elle a vécu à peu près le même nombre d’années que mon grand-père. Je ne prendrai pas le temps de raconter cette histoire ici, mais sachez seulement que c’est un miracle qu’elle ait vécu aussi longtemps. Les médecins lui disaient qu’elle allait mourir depuis qu’elle était adolescente. Mais elle a continué à mettre sa foi en Dieu pendant dix années supplémentaires : jusqu’à ce qu’elle atteigne ses 70 ans.
En raison de la menace de mort qui pesait sur elle, elle était toujours trop dure envers elle-même. Elle voulait en faire un maximum pour Dieu durant le peu d’années qu’il pouvait lui rester. Elle était bien intentionnée, mais ce n’est pas biblique. Dieu nous a donné la responsabilité de prendre soin de nos corps. Cela signifie que nous devons nous reposer.
Ma mère ne l’a pas fait. Elle passait ses nuits à prier pour le salut des membres de la famille. Un jour j’ai demandé à mon père : «Lui arrive-t-il de dormir?» – «Elle ne chiffonne même pas les draps», avait-il répondu.
L’année où ma mère est décédée, j’étais assis à côté de son lit d’hôpital, tard dans la nuit, priant pour qu’elle reçoive la guérison. J’avais lu Psaumes 103 : 2-3 : Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies; quand soudain, la parole de Dieu me fut adressée.
«Ta mère n’a pas besoin de guérison», me dit-il. J’étais si effrayé que je sursautai. «Eh bien, est-ce que tu plaisantes? répondis-je. Regarde-la! Elle est couchée, là, presque morte. Comment peux-tu dire qu’elle n’a pas besoin de guérison?»
Après m’avoir rappelé comment elle s’était vite remise de la pneumonie qu’elle avait eue quelques jours plus tôt, il me dit : «Ses organes sont usés. Ce dont elle a besoin, ce n’est pas de guérison, mais des bénéfices de l’alliance dont parle Psaumes 103 : 5.»
Je baissai les yeux sur ma bible ouverte et lus ce passage : Qui rassasie ta bouche de biens; ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle (Ps. 103 : 5).[3] Ce que le Seigneur me dit ensuite changea le cours de ma vie : «Le renouvellement de la jeunesse est inclus dans la bénédiction d’Abraham qui est vôtre en Christ Jésus, me dit-il. Si ta mère avait revendiqué ces bienfaits et les avait proclamés sur sa vie chaque jour, les choses auraient pris une tournure différente pour elle. Elle ne savait même pas qu’elle devait le faire. Mais toi tu le sais! Tu devrais proclamer chaque jour : “Je reçois les bienfaits de ma jeunesse renouvelée aujourd’hui.”» C’était en 1988, et j’ai revendiqué mon rajeunissement depuis lors.
Décliner rapidement
Dieu merci, je l’ai fait. Parce que vingt ans plus tard, le diable s’est approché de moi sans faire de bruit, au travers de cet héritage générationnel. Quelques années avant mes 70 ans, j’ai commencé à vouloir m’arrêter. Je regardais mon planning de prédications et je pensais : «Voilà quarante ans que je fais cela. Je devrais tout simplement embarquer sur mon bateau de pêche et remonter la rivière. Je devrais me relaxer, prendre ma retraite et me préparer à mourir.»
Maintenant, laissez-moi vous dire qu’aucun croyant né de nouveau marchant par la foi ne devrait jamais penser à s’arrêter! Nous devrions penser à être plus bénis. Nous devrions grandir et croître dans la bénédiction, étendant sa portée partout où nous allons. Nous n’avons aucun droit de nous retirer des affaires de Dieu à 65 ou 70 ans. Nous devrions lui donner au moins cent ans de notre vie pour bénir le monde à travers nous.
Voilà la façon biblique de penser. Mais ce n’était pas ma façon de penser de l’époque. Je cédais à d’autres idées. Au bout d’un moment, elles ont commencé à faire leur chemin vers ma bouche. Je me retrouvais à me plaindre de mon degré de fatigue ou de choses semblables. A la même période, je me suis rendu compte que mon corps avait été affecté. Je suis allé chez le médecin avec des douleurs que je n’avais jamais ressenties de toute ma vie. Il a diagnostiqué une maladie dégénérative des articulations. L’IRM qu’il a fait de ma colonne vertébrale a montré une hernie discale. Un disque s’était rompu, dont une partie s’était engagée dans le canal médullaire. A chaque fois que je bougeais, ou même que je respirais, une pression s’exerçait sur mes nerfs.
Vous parlez d’une douleur! Je me suis fait tirer dessus. J’ai reçu des coups de sabots de mulets. Je me suis retrouvé dans des carcasses de voitures[4]. Mais rien de tout cela n’était comparable à cette douleur.
Et comme si cela ne suffisait pas, le médecin m’a fait un examen complet et a trouvé que mes surrénales étaient complètement à plat. Je n’avais pas de force. Je me plongeais dans la Parole, l’onction venait sur moi et je faisais ce que j’étais appelé à faire, mais quand j’avais fini d’exercer mon ministère et que l’onction se retirait, je tombais presque par terre.
Ainsi, ce n’étaient pas seulement mes pensées qui ne voulaient pas continuer. Mon corps aussi voulait abandonner. Je déclinais rapidement, et le diable pensait qu’il avait gagné. Il se disait qu’en peu de temps j’aurais quitté la planète de la même manière que les autres membres de ma famille. Enfin écarté de son chemin, je ne serais qu’un autre Indien mort.
Mais il y a quelque chose que le diable n’avait pas prise en considération : Psaumes 103 : 5 – la bénédiction du renouvellement de la jeunesse que j’avais revendiquée par la foi depuis 1988.
Pour un instant, à cette période, sous la pression de cet héritage générationnel, je l’ai presque laissée échapper. Mais, comme toujours, le Seigneur a été fidèle pour m’aider à me remettre sur les rails. Au moment où cela s’est passé, j’étais sur mon tapis de jogging, m’accrochant pour rester debout malgré la douleur et la fatigue. Et j’ai crié : «Seigneur, combien de temps devrai-je supporter cela?»
Sa réponse m’est venue en retour comme une gifle en pleine face : «Tu ne me donnes rien avec quoi travailler. Tu cries de faiblesse. Tu cries de douleur. Je suis le Grand Sacrificateur sur ta confession de ma Parole. Proclame ma Parole! Donne-moi quelque chose avec quoi travailler!»
Agir comme Abraham
Depuis ce moment-là, je suis retourné à la Parole de Dieu. En ce qui concerne mon corps, j’ai fait la même chose que mon ancêtre Abraham avait faite.
Mais qu’est-ce qu’il avait fait, au juste?
La Bible dit qu’il a cru et qu’il a agi comme (…) Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. Rom. 4 : 17, 19-21
Au lieu de me plaindre de mes symptômes, j’ai commencé à dire : «Chaque maladie et infirmité est sous la malédiction de la loi. Jésus m’a racheté de la malédiction. Par conséquent, il m’a racheté de cette maladie dégénérative des articulations. Il a porté mes faiblesses et mes douleurs et par ses meurtrissures j’ai été guéri. Je ne prends pas en considération la douleur dans mon corps, mais uniquement la Parole de Dieu. Je suis pleinement persuadé que sa Parole est vraie et que l’œuvre a été accomplie» (Deut. 28 : 1 / Gal. 3 : 13 / Es. 53 : 4-5 / I Pierre 2 : 24).
Vous me demanderez peut-être : «Avez-vous ressenti quelque chose quand vous avez dit cela, frère Copeland?» Ouais. J’ai ressenti de la douleur. Et beaucoup de douleur! Certaines nuits, j’avais tellement mal que je m’asseyais sous le porche, derrière la maison, emballé dans des coussins chauffants, attendant tout simplement que le soleil se lève. Mais je ne m’asseyais pas là en me plaignant de comment je me sentais. Je ne passais pas tout mon temps à penser : «Oh, cher Seigneur, j’ai une maladie incurable! J’espère que mes coudes ne vont pas tomber! Je me demande quand mes genoux vont lâcher. Va-t-on devoir me remplacer une hanche?»
J’étais tenté par ces pensées mais j’ai refusé de les nourrir. A la place, j’avais une liste de versets de guérison et je les lisais à haute voix. Encore, encore et encore.
Ensuite, tout comme Abraham, j’ai commencé à rendre gloire à Dieu. J’ai résolu d’être reconnaissant et de lui rendre grâce par la foi. Il m’est apparu que, par exemple, bien que certaines parties de mon corps me faisaient mal, d’autres ne me faisaient pas souffrir. Alors, je le remerciais pour cela.
Je le remerciais de ce que j’étais sauvé et de ce que j’allais au ciel plutôt qu’en enfer. Je le remerciais pour mes enfants qui le servent tous. Je le remerciais pour toutes sortes d’autres bénédictions qu’il m’avait accordées. Après un moment, j’ai remarqué que j’étais entré dans une dimension surnaturelle. Tant que je criais ma gratitude à Dieu, je n’avais pas mal. Alors j’ai tout simplement continué comme cela.
En cours de route, mon corps a commencé à changer. Je ne sais pas exactement quand. Mais je peux vous dire ceci : seize mois après le premier IRM, je suis retourné chez le médecin pour en faire un autre. Cet examen a montré que le disque rompu était complètement restauré. Tous les autres disques herniés étaient à nouveau normaux. Tout signe de cette maladie dégénérative des articulations avait disparu.
Aujourd’hui, j’ai 75 ans et au lieu de ralentir, j’accélère. Au lieu de devenir plus faible, je deviens plus fort. Je suis la preuve vivante que Romains 8 : 11 est vrai : Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous[5].
Mon corps a été ravivé par la puissance de résurrection de Dieu! Non seulement j’ai été guéri de la maladie qui a tenté de me détruire, mais encore, mes surrénales fonctionnent à nouveau. Ma thyroïde est revenue à la vie. Je suis plus vivant à tous égards que je ne l’étais il y a quinze ans!
Ces temps, lorsque je suis sur mon tapis de jogging, je ne crie plus de douleur ni de fatigue. Je profite de la communion avec mon Père et je proclame ses louanges. J’ai une nouvelle étincelle de vie en moi. Je jouis d’une toute nouvelle saison de vie, pleine de fruit, et je prévois de la vivre dans toute sa plénitude, jusqu’à ce que Jésus et moi-même soyons tous deux satisfaits.
Alors, et seulement alors, je quitterai cette planète comme Abraham l’a fait : Puis Abraham rendit l’esprit et mourut dans une bien bonne vieillesse, un homme âgé et rassasié d’années; et il fut recueilli vers son peuple. Gen. 25 : 8[6]
Cette façon dont je vois les choses, c’est la seule façon de vivre.
Kenneth Copeland
Source : Magazine Believer’s voice of victory – 12.11
Titre original : A fresh spark
Traduction française et mise en forme : APV
Date de parution sur www.apv.org : 19.03.12
[1] N.d.t. : version originale : I’ve already done all the dying I’m ever going to do.
[2] N.d.t. : Nous utilisons la version Martin pour pouvoir retranscrire cette partie de verset le plus conformément possible à la version anglaise.
[3] N.d.t. : Nous utilisons la version Martin pour pouvoir retranscrire cette partie de verset le plus conformément possible à la version anglaise.
[4] N.d.t. : après des accidents
[5] N.d.t. : Nous utilisons la version Martin pour pouvoir retranscrire ce verset le plus conformément possible à la version anglaise.
[6] N.d.t. : Nous utilisons la version King James française rév. 2011 pour pouvoir retranscrire ce verset le plus conformément possible à la version anglaise.