Qu’est-ce que Dieu a dit que nous devrions manger? – partie 8

Les passages de I Corinthiens 7 et 8 n’ont rien à voir avec la consommation d’aliments purs ou impurs comme exposé en Lévitique 11, ni avec des chrétiens «faibles» qui ne mangeraient que des légumes; ils se rapportent à la consommation d’aliments «offerts aux idoles».
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Qu’est-ce que Dieu a dit que nous devrions manger? (Partie 8)

Dans la septième partie de cette étude, nous sommes allés dans l’Ancien Testament pour jeter un coup d’œil à Daniel et à sa requête de ne pas vouloir se souiller avec la viande et le vin du roi, et nous avons appris que la santé et les capacités intellectuelles de Daniel se sont améliorées en suivant un régime végétarien dépourvu de la nourriture et des boissons du roi.

 

Dans cette partie, nous retournons dans le Nouveau Testament pour étudier quelques versets par les­quels le régime Hallelujah Acres a été contesté. Mais avant cela, je vais vous faire partager une lettre re­çue de Deanne, qui vit en Jamaïque :

 

«Cher George, je suis vraiment reconnaissante pour votre ministère. Je réside en Jamaïque et je lis depuis plusieurs mois vos conseils de santé Hallelujah. Ils ont été très instructifs, en particulier votre étude “Qu’est-ce que Dieu a dit que nous devrions manger?” Même si je savais qu’une alimentation végétale est bénéfique pour le corps – de par mes lectures, des témoignages d’autres personnes, ainsi que de ma propre expérience depuis que j’ai choisi de manger principalement des aliments crus –, je me demandais encore si c’était en adéquation avec les Ecritures. Merci de m’avoir ouvert les yeux en ce qui concerne Actes 10. Je relève le défi de Daniel en vingt-et-un jours [voir partie 7]!»

 

Bien que les versets suivants n’aient absolument rien à voir avec ce que l’on peut ou ne peut pas manger dans le monde d’aujourd’hui, mais qu’ils concernent plutôt un problème qui existait dans l’église primitive, certains ont essayé d’utiliser ce passage biblique pour prétendre que seul celui qui est faible, ne mange que des légumes : Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Rom. 14 : 1-3

 

Mes amis, ceci n’a rien à voir avec des personnes physiquement «faibles» qui mangeraient des légumes; remarquez qu’il est clairement dit : faible dans la foi!

 

En fait, ce passage concerne le fait de manger de la viande offerte aux idoles.

 

Pour clarifier le sujet, examinons un instant un passage que Paul a écrit un peu plus tôt aux chrétiens de Corinthe, en I Corinthiens 8 : 4, 7-10 et 13 : Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Mais cette connaissance n’est pas chez tous. Quelques-uns, d’après la manière dont ils envisagent encore l’idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillée. Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu : si nous en man­geons, nous n’avons rien de plus; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins. Prenez garde, tou­tefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? C’est pourquoi, si un ali­­­ment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.

 

Ces versets n’ont donc rien à voir avec la consommation d’aliments purs ou impurs comme ex­posé en Lévitique 11, ni [je le répète], avec des chrétiens «faibles» qui ne mangeraient que des lé­gumes, mais ils se rapportent à la consommation d’aliments «offerts aux idoles».

 

A l’époque de Paul, les gens adoraient de nombreux dieux, amenaient des animaux dans leurs temples et en faisaient offrande à ces idoles. Ils tuaient les animaux et pré­paraient leur viande. Mais les idoles ne pouvaient pas manger cette viande! Alors, qu’advenait-il d’elle? Les prêtres du dieu concerné en mangeaient un peu, et le reste était vendu au marché.

 

Pour certains, acheter et manger de cette viande était considéré comme un acte d’adoration du dieu à qui elle avait été offerte. Pour les chrétiens récemment convertis à Christ, de leur religion païenne, man­ger de la viande offerte à une idole, c’était renier Jésus et revenir à l’adoration de leur ancien dieu païen.

 

Pourtant, il y avait d’autres chrétiens qui ne venaient pas nécessairement du même contexte et à qui cela ne posait pas de problème de manger de la viande sacrifiée aux idoles. Ils savaient qu’une idole est un simple objet de bois ou de pierre sans valeur spirituelle et que par conséquent aucune viande sacrifiée aux idoles n’avait de valeur spirituelle, car ils n’adoraient pas ces dieux païens ou ces idoles.

 

La principale raison pour laquelle Paul a abordé ce sujet, en Romains 14 et I Corinthiens 8, était d’encourager les chrétiens à être sensibles aux contextes et convictions les uns des autres. Ces chrétiens qui n’avaient pas de problème à manger des viandes sacrifiées aux idoles, ne devaient pas en manger si cela devenait une pierre d’achoppement pour un chrétien plus faible, qui était issu d’un contexte différent.

 

Une autre chose importante à noter : il est clair que Paul n’a pas dit à ceux qui sont forts dans la foi qu’ils peuvent désormais manger tout ce qu’ils veulent, que la nourriture soit bonne pour eux ou non. En fait, Paul leur avait déjà donné des instructions au sujet de leur corps en Romains 12 : 1-2 : Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous dis­cerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

 

Et en I Corinthiens 6 : 19, 20, Paul a dit ceci : Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

 

Il y a aussi ce verset des plus puissants de I Corinthiens 3 : 17 ou Paul écrit : Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.

 

En I Corinthiens 10 : 31 : Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

 

Mes amis, comment les chrétiens d’aujourd’hui peuvent-ils, en toute bonne conscience, manger des choses qu’ils savent être mauvaises pour leur corps?

 

Ne réalisent-ils pas que celui-ci est «le temple du Saint-Esprit et qu’ils ne s’appartiennent pas à eux-mêmes? Car ils ont été rachetés à un grand prix : Glorifiez donc Dieu dans votre corps (…)», selon I Corinthiens 6 : 19 et 20?

 

Et que si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira (…)?

 

Manger devrait presque être un acte d’adoration, alors que nous remercions Dieu de son abondante provision pour nourrir le merveilleux corps humain qu’il a créé et dont il a pourvu chacun de nous. Pensons-nous réellement qu’il est heureux lorsque nous mettons dans notre bouche quelque chose que nous savons potentiellement nuisible pour notre corps – un corps que Dieu appelle le temple du Saint-Esprit?!

 

Par exemple, les aliments d’origine animale – viande, produits laitiers et œufs – sont soit la cause, soit un facteur contribuant de plus de 90% des problèmes de santé auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. En Lévitique 3 :17b, les Ecritures nous disent : (…) vous ne mangerez ni graisse ni sang. Mais c’est exactement ce qu’une per­sonne mange quand son steak est encore saignant et dégoulinant de graisse au moment où il est servi.

 

Ensuite, il y a les hormones de croissance et les antibiotiques qu’on trouve dans la majorité des produits commerciaux à base d’animaux d’élevage.

 

Si nous n’éliminions que les produits d’origine animale de notre alimentation, nous pourrions éli­miner la plupart des infarctus, AVC, cancers, diabètes, de l’ostéoporose, des problèmes d’acidité de l’estomac et bien d’autres. La prochaine fois que vous mangez un hamburger, du poulet frit ou un steak saignant, voyez si vous pouvez en toute bonne conscience demander à Dieu de le bénir alors que vous connaissez ses effets potentiellement nuisibles sur votre corps : «le temple du Saint-Esprit».

 

La prochaine fois que vous avez envie d’une cannette de soda, d’une sucrerie, d’un donut [ou beignet, boule de Berlin] ou d’une pâtisserie, pensez aux 78 kg de sucre qu’une personne ingère en moyenne chaque année. Le sucre met votre système immunitaire au tapis, le rendant incapable de fonc­tionner comme Dieu l’a prévu, et votre corps perd son aptitude à vous protéger des germes, des virus, des mauvaises bactéries… et même du cancer.

 

Sans parler des effets que le sucre a sur notre état mental! Il est en effet la cause d’une grande partie de l’irritabilité, de la colère et des pensées négatives de la société d’aujourd’hui.

 

Une personne peut-elle en toute bonne conscience demander à Dieu de bénir ces soi-disant aliments, en réalité addictifs et nuisibles pour le temple du Saint-Esprit?

 

Les produits à base de farine blanche ne contiennent ni fibres ni éléments nutritifs, et ils se trans­forment rapidement en sucre, contribuant à tous les problèmes susmentionnés! Et comme ils ne contiennent pas de fibres, ils participent grandement aux problèmes de constipation.

 

Dieu a conçu la nourriture pour se déplacer au travers de notre très long tube digestif au moyen des fibres!

 

Cependant, la farine et le sucre blancs (raffinés), ainsi que les aliments d’origine animale (viande et produits laitiers) sont totalement dépourvus de fibres.

 

Le sel de table raffiné est un poison protoplasmique[1] qui nuit grandement à notre corps. Et je suis sûr que tous ceux qui lisent cet article sont conscients du mal que peuvent faire à notre organisme les substances addictives suivantes : caféine, alcool et nicotine!

 

Chacun de nous devrait se poser les questions suivantes avant de demander à Dieu de bénir ce qu’il est sur le point d’ingurgiter :

  1. Est-ce de la bonne nourriture pour mon corps?
  2. Est-ce que cet aliment va fortifier le temple du Saint-Esprit et me rendre plus en forme pour le service du Maître?
  3. Est-ce que manger ce met glorifie mon Dieu?

 

La Bible dit, en I Corinthiens 10 : 31 : Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

 

Après être devenus chrétiens, la santé devrait devenir notre pre­mière priorité! Car sans elle, nous ne pouvons pas servir correc­tement celui qui nous a aimés et est mort pour nous! Beaucoup de chré­tiens sont sur la touche, aujourd’hui, parce qu’ils n’ont pas accordé le soin approprié à leur corps!

 

Une multitude de chrétiens qui étaient sur la touche ont pu revenir en première ligne après avoir adopté le régime Hallelujah, c’est-à-dire en changeant simplement leur alimentation et leur style de vie.

 

Pourquoi n’auriez-vous pas une petite discussion avec Jésus afin de lui demander ce qu’il aime­rait que vous fassiez au sujet de votre régime alimentaire et de votre style de vie?

 

A suivre…

 

 

Rev. George H. Malkmus

Source : Site internet Hallelujah Diet – 20.09.15

Titre original : What did God tell us we should eat? – Part 8

Traduction et mise en forme : APV

Date de parution sur www.apv.org : 22.10.18

 

 

[1] N.d.t. : Protoplasme : Biol. Substance organisée, composé chimique complexe et variable qui constitue l’essentiel de la cellule vivante, (…). © 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française.

Article écrit par Hallelujah Acres/Diet – Malkmus George H., Rev.-, Trachsel Jean-Pierre

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