Luther et Myconius

Myconius avait le coeur réceptif; il se laissa interpeller par le Seigneur pour devenir un fidèle collaborateur de Luther.
Projet de Dieu_Type

Luther et Myconius

Oh, ne priez pas pour une vie plus facile. Priez pour être des hommes plus forts.

 

Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Esaïe 40 : 31

 

Le songe de Myconius

Quand Martin Luther commença le travail qui allait devenir la Grande Réforme, son ami Myconius lui dit : «Je ne peux pas aider mieux que là où je suis. Je resterai et prierai tandis que tu travailles dur.»

 

Une nuit, Myconius rêva que Jésus s’approchait de lui et lui montrait ses mains et ses pieds percés par la crucifixion. Myconius regarda son Sauveur dans les yeux et entendit Jésus lui dire : «Suis-moi».

 

Jésus l’emmena au sommet d’une montagne et désigna l’est du doigt. Myconius regarda et vit une plaine s’étendre loin à l’horizon. Elle était pointillée de milliers et de milliers de moutons blancs. Un homme essayait de conduire ce grand troupeau. Myconius reconnut son ami Luther. Le Sauveur désigna l’ouest et Myconius vit un grand champ de maïs en épis. Seul un moissonneur essayait de tout récolter. L’ouvrier solitaire était manifestement épuisé, mais il persistait. Myconius reconnut à nouveau l’ouvrier solitaire; c’était Luther.

 

«Il n’est pas suffisant que je prie, se dit Myconius quand il se réveilla. Les brebis doivent être dirigées; le champ doit être moissonné. Me voici; envoie-moi.» Il alla immédiatement chercher Luther et se porta volontaire pour servir dans n’importe quel domaine que Luther lui indiquerait.

 

Aujourd’hui, priez-vous pour recevoir de l’aide ou pour en apporter?

 

Friedrich Myconius

Friedrich Myconius – ou Mekum ou Mykonius – (26 décembre 1491 – 7 avril 1546), était un théologien luthérien allemand. Il était un collègue de Martin Luther.

 

Il est né à Lichtenfels, en Allemagne. Ami et collaborateur de Martin Luther, il prêcha le message de ce dernier au peuple de Gotha et de Leipzig. Il fut envoyé en Angleterre pour discuter des détails de la Diète d’Augsburg, et écrivit plus tard une histoire de la Réforme.

 

En 1540, le grand ami et assistant de Luther, Friedrich Myconius, tomba malade et on lui annonça que ses jours étaient comptés.

 

Sur son lit, il écrivit d’une main tremblante une lettre d’amitié et d’adieu à Luther. Luther reçut la lettre et lui envoya cette réponse : «Je te commande de vivre, au nom de Dieu, parce que j’ai encore besoin de toi dans le travail de réformation de l’Eglise…. Le Seigneur ne me laissera jamais entendre dire que tu es mort, mais il te permettra de me survivre. C’est pour ceci que je prie; ceci est ma volonté, et que ma volonté soit faite, parce que je ne cherche qu’à glorifier le nom de Dieu.»

 

Ces paroles sont choquantes pour nous, mais elles venaient vraiment du cœur de Luther. Bien que Myconius eût déjà perdu l’habilité de la parole quand la lettre de Luther arriva, il fut totalement rétabli et vécut encore six ans, survivant même à Luther de deux mois.

 

Application

  • Laissons Jésus nous ouvrir les yeux sur les besoins et décidons d’y répondre, comme Myconius : «Me voici, envoie-moi.» Servons là où on nous le demande, là où sont les besoins.
  • Si ce que nous demandons à Dieu est conforme à sa volonté, alors nous pouvons prier avec détermination et autorité pour l’obtenir, comme Luther : «(…) ceci est ma volonté, et que ma volonté soit faite, parce que je ne cherche qu’à glorifier le nom de Dieu.»

 

 

Sources :

W.B. Freeman, Concepts Inc., God’s Little Devotional Book on Prayer,

Honor Books, Tulsa Oklahoma

Encyclopédie en ligne Wikipédia

Compilation, traduction et mise en forme : APV

Date de parution sur www.apv.org : 06.10.08

Article écrit par Collectif

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