Education sexuelle à l’école : un nouveau genre?
Ci-dessous, une sélection d’articles sur la nouvelle orientation imposée de l’éducation sexuelle dans les écoles publiques suisses, basée sur la théorie du genre sexuel, ou «Gender Mainstreaming».
«Education sexuelle» par Marie-Hélène Miauton
Journal Le Temps – La Chronique – 30.09.2011
Impossible de critiquer l’éducation sexuelle à l’école sans être traité d’esprit réactionnaire, coincé, voire de mémère mal b… Et si les esprits malades étaient plutôt dans l’autre camp? Pour preuve, examinez ces sex-box, kit d’apprentissage de la sexualité avec vulve en fourrure (fausse, cela va de soi!) et zizi couillu en bois et velours (exactement comme on les aime) pour permettre aux petits de 5 ans de «toucher» la réalité du doigt! A noter que ces attributs sont d’une taille démesurée pour ces pauvres petits qui peuvent se regarder gentiment dans la culotte afin de répondre aux curiosités de leur âge. Autre preuve, pour les ados cette fois-ci, la débauche (c’est bien le mot) de pratiques qui leur sont énumérées et détaillées, qu’elles relèvent des relations hétéro ou homosexuelles, sous prétexte de prévention contre le sida et autres maladies sexuellement transmissibles.
La belle excuse! S’il ne s’agissait que de cela, il suffirait d’un cours d’une heure aux alentours de 14 ans (il paraît que c’est l’âge moyen où commencent désormais les travaux pratiques) pour rendre nos jeunes attentifs aux risques et aux moyens de les pallier. Mais, ce qui se met en place est d’une tout autre envergure et commence au jardin d’enfants (je ne plaisante pas) pour continuer jusqu’à 15 ans révolus. En effet, le projet Amorix «a pour but d’informer TOUS les enfants et les adolescents sur la sexualité, le VIH/sida et les autres infections sexuellement transmissibles et de les rendre aptes à la santé sexuelle et reproductive.» Et d’ajouter : «Non seulement les adolescents mais aussi les enfants qui fréquentent le jardin d’enfants font preuve de curiosité et d’intérêt envers ces thèmes.»
Ils en font aussi preuve concernant les plantes, les insectes, l’eau, le feu et les petits cailloux blancs sans que notre bonne école se sente obligée de leur donner à 5 ans des cours de botanique, d’entomologie, de mécanique des fluides, de chimie de la combustion ni de géologie! Dommage d’ailleurs!
Le projet se donne encore d’autres buts comme «traiter de l’équivalence dans la représentation des différentes orientations et identités culturelles», ce qui nous amène, tambour battant, à la théorie des genres. Enfin, l’école doit prodiguer «une éducation sexuelle basée sur des droits, qui fournit aux jeunes les connaissances essentielles, les aptitudes, les compétences et les valeurs dont ils ont besoin pour vivre pleinement leur sexualité et le plaisir physique, psychique et émotionnel qui lui est lié»… on comprend que transmettre des aptitudes et des compétences en cette matière est une tâche démesurée justifiant certainement la dotation horaire qui doit lui être réservée.
Touche finale, ces cours devraient être obligatoires, sans possibilité pour les parents d’en dispenser leurs enfants comme c’est le cas aujourd’hui. Reste à espérer qu’ils se lèveront pour crier leur indignation face à cette intrusion de l’école dans la sphère privée et à ce génocide de la petite enfance qui se prépare, là, sous leurs yeux.
«Education sexuelle : les cadres minimisent – Le caractère obligatoire est sans doute illégal»
Association Mamma – 21.09.2011
Il s’est montré surpris des protestations de milliers de parents inquiets hostiles aux nouvelles «Sex-Boxes» dans les écoles bâloises : le Dr. Christoph Eymann, Directeur de l’instruction publique du Canton de Bâle-Ville, vu ici avec Mirjam Jauslin animant l’entretien dans l’émission «061Live» diffusée le 17 août 2011 à la TV locale Telebasel. (© Image : 061Live/Telebasel)
A Bâle-Ville, elle est déjà sur les rails, et encore en préparation pour les écoles du reste de la Suisse : la nouvelle éducation sexuelle, obligatoire dès l’école maternelle. Les protestations pleuvent de la part de parents inquiets. Les Directeurs responsables de l’instruction publique se livrent à de vaines tentatives d’apaisement. Des juristes qualifiés estiment même que l’éducation sexuelle obligatoire est contraire à la constitution et au droit.
Durant une demi-heure, le Directeur de l’instruction publique de Bâle-Ville a parlé et répliqué le 17 août à la chaîne locale de télévision Telebasel, en s’efforçant de calmer les esprits – ou, vu d’un œil plus critique : il a minimisé la situation. «Nous procédons avec précaution (concernant la question de l’éducation sexuelle à l’école) et ne rencontrons pas les problèmes que vous craignez»; tel fut, dès les premières minutes de l’interview, son message d’apaisement à l’adresse de ces parents qui, par milliers, l’avaient inondé de lettres de protestation contre les «Sex-Boxes». «Et si, çà et là, quelque chose ne va pas, nous avons dès maintenant commencé de corriger ces points.»
«Il est sans doute idiot d’appeler cette chose un coffret-sexe – nous changerons cela» : cet aveu, au moins, le Directeur de l’instruction publique Eymann n’a pas pu s’y dérober (dans le SonntagsBlick du 14 août).
Comme c’est joli à entendre. Seulement, Eymann a aussitôt ajouté : «Mais cela ne signifie pas que nous fassions marche arrière. Je continue d’y être favorable (il a, en 2007, fait développer, pour les écoles bâloises, un ‹projet inter-degrés visant à promouvoir la santé sexuelle› – N.d.R.) et ne voudrais pas non plus désavouer mes collaborateurs.» De plus, dans la suite de l’émission, Eymann a laissé entendre que pour lui, la suppression ou non, et dans quelle mesure, de certains «outils pédagogiques» (ceux qui ont un contenu pornographique) dans les «coffrets-sexe» n’était pas encore gravée dans le marbre. Or, début juillet, dans un entretien avec des représentants du Comité de parents de Bâle-Ville contre l’éducation sexuelle dès la maternelle, il avait encore assuré qu’une telle suppression aurait lieu. Dès le début de l’émission de Telebasel, Eymann n’a-t-il du reste pas dit que dans une large mesure, il ne pouvait comprendre les critiques contre les «coffrets-sexe».
Un danger réel
Dans une interview parue dans la Neue Zürcher Zeitung du 27 août, Regine Aeppli, Directrice de l’instruction publique du Canton de Zurich et Présidente de la Conférence des Directeurs de l’instruction publique de Suisse alémanique, s’est indignée, elle aussi, quant aux actions protestataires émanant du peuple. Elle qualifia d’«affirmations grotesques» les formulations contenues dans la pétition «Contre la sexualisation de l’école obligatoire».
Près de 50 000 personnes ont à ce jour signé la pétition; leurs inquiétudes seraient-elles effectivement des idées fantaisistes? Bien sûr que non. Dans un nouveau prospectus, les pétitionnaires ont apporté des preuves patentes attestant que le danger décrit dans la pétition existe bien; ce prospectus montre quelques-unes des illustrations vulgaires que l’on peut voir dans les «outils pédagogiques» recommandés. En Suisse centrale et à Bâle-Ville, le comité de pétition a déjà fait distribuer environ 250 000 exemplaires de ce prospectus.
Faut-il une initiative populaire? – Une pétition n’engage à rien
Les dizaines de milliers de signatures réunies pour la pétition «Contre la sexualisation de l’école obligatoire» seront un signal fort à l’adresse des Directeurs responsables de l’instruction publique. Cependant, une pétition a toujours le handicap d’être une supplique qui, politiquement, n’engage absolument à rien. C’est pourquoi l’Association Mamma partage l’opinion du Comité de parents de Bâle-Ville contre l’éducation sexuelle dès la maternelle, selon laquelle il faudrait envisager le lancement d’une initiative populaire fédérale.
Le caractère obligatoire est inadmissible.
Dans le Canton de Bâle-Ville, en août, des parents concernés ont déposé, pour leurs enfants (à l’école maternelle), de premières demandes de dispense d’éducation sexuelle – par la voie administrative régulière, à l’adresse des chefs d’établissement respectifs. Ils ont pour cela pris conseil auprès de juristes. Ces juristes qualifiés arrivent à la conclusion qu’un refus de dispense et, par là même, une obligation d’assister aux cours d’éducation sexuelle, seraient contraires à la constitution, et donc au droit. Une éducation sexuelle à caractère obligatoire au stade de la maternelle lèse, disent-ils, par exemple les droits constitutionnels à la liberté personnelle de l’enfant et à la protection de la vie privée et familiale de l’enfant et des parents, de même que la liberté confessionnelle et de conscience des parents.
Après plus de quatre semaines, il y eut une réaction à ces demandes de dispense – elle émana du Directeur de l’instruction publique lui-même. La Rédaction de mamma.ch a son courrier sous les yeux. Eymann y conteste que des changements soient intervenus par rapport aux pratiques antérieures en matière d’éducation sexuelle à l’école, et considère donc les demandes de dispense comme «nulles et non avenues». – Bien. Alors, un nouveau «Dossier directif pour l’objectif pédagogique santé sexuelle» ne serait donc pas un changement? Les «Sex-Boxes» ne seraient pas un changement? Pas plus que la récente introduction de l’obligation d’assister aux cours d’éducation sexuelle?… Abstraction faite de tout cela, Eymann, en agissant comme il le fait, s’est mis au-dessus de l’ensemble des règles formelles régissant le traitement des requêtes. C’est pourquoi les requérants persistent à ce que leur demande soit traitée en bonne forme et satisfaite par l’autorité compétente, qui est en l’occurrence la direction d’établissement, et non le Directeur de l’instruction publique. Eymann sera ensuite l’instance auprès de laquelle, en cas de refus, les parents devront former un recours. «Affaire à suivre» – l’Association Mamma vous tiendra informés sur mamma.ch!
«Halte à l’éducation sexuelle dès l’école maternelle!» – Ce que des parents concernés entreprennent à Bâle
Association Mamma – 20.07.2011
L’éducation était jusqu’ici en général l’affaire des parents. À fortiori pour l’éducation sexuelle. Certains «pédagogues sexuels» marqués idéologiquement et mandatés par l’Etat ont maintenant un avis différent à ce sujet. Ils veulent qu’en Suisse, dès l’école maternelle, tous les enfants soient soumis à une éducation sexuelle scolaire. On ne prévoit ni une concertation avec les parents, ni un droit d’exemption. Mamma.ch raconte comment, à Bâle-Ville, la résistance se construit.
Dans diverses circonscriptions scolaires du canton de St-Gall et des deux Appenzell, la «pédagogie sexuelle» pour tous les niveaux scolaires a fait déjà une entrée silencieuse et secrète. L’office st‑gallois spécialisé pour le Sida et les questions sexuelles y œuvre par des «suggestions pour la pédagogie sexuelle émancipatrice» et par des visites dans les écoles.
Concernant la mise en œuvre des idées de la «pédagogie sexuelle», le canton de Bâle-Ville en est aussi à un stade plus avancé que la plupart des autres cantons de Suisse alémanique. Le début de la nouvelle année scolaire 2011/12, donc dès la mi-août, doit voir se concrétiser l’«objectif pédagogique Santé Sexuelle», qui sera généralisé et obligatoire – même à l’école primaire et à l’école maternelle. Conformément au manuel du plan d’étude, les enfants à partir de quatre ans devront par exemple «remarquer que toucher certains endroits du corps peut être chargé de plaisir» et connaître «leur dimension privée»!
Les «sex-boxes»
Comme outils, on confie aux enseignants les coffrets avec l’évocation desquels, fin mai, le SonntagsBlick avait commencé son article à sensation. Ces coffrets emplis de matériel de démonstration, de livres et d’autres supports médiatiques ont reçu officiellement le nom de «Sex-Boxes». En raison de la protestation générale, le Département de l’instruction publique fait maintenant modifier cette appellation des coffrets, et en supprime certains «outils pédagogiques».
Bâle-Ville s’est donné un dossier directeur conforme aux directives du «Centre de compétences pour l’éducation sexuelle à l’école» (voir ci-après). Dans cette logique, on a donc également pourvu les «Sex-Boxes» d’éléments recommandés par le «Centre de compétences» : ainsi par exemple d’un «livre d’éducation sexuelle» pour «enfants à partir de 5 ans», dont nombre de pages portent des textes et illustrations dont le caractère pornographique est manifeste – le «Centre de compétences» le recommande même à partir de la 4e année de l’enfant!
«Sex-Box» officielle pour l’école maternelle et l’école primaire à Bâle-Ville.
En raison de la protestation générale, le Département de l’instruction publique fait maintenant modifier la dénomination du coffret et supprimer certains «outils pédagogiques» qu’il contenait.
Le «Centre de compétences» – Sexualisation pure et dure
La haute école pédagogique de Suisse centrale dirige, en collaboration avec la haute école de Lucerne, un «Centre national de compétences pour l’éducation sexuelle à l’école»; ceci dans le cadre d’une mission douteuse de l’Office fédéral de la santé publique – et donc avec la participation du contribuable. Le «Centre de compétences» travaille à ce que l’éducation sexuelle soit intégrée au nouveau «Lehrplan (plan d’études) 21» transcantonal et devienne obligatoire dans toute la Suisse pour tous les niveaux scolaires, sur la base d’une acception très idéologiquement marquée de l’éducation sexuelle (e. a. «égale valeur des diverses orientations et identités sexuelles»).
Création d’un comité de parents
Les parents doivent-ils rester sans réaction devant le scandale qui blesse la pudeur naturelle de leurs enfants? Devant la manière dont on leur enseigne une mentalité encourageant au stupre, à la contraception et à l’avortement, à la dissolution de l’image traditionnelle de la famille – et ainsi, finalement, à la culture de la mort? Beaucoup de parents, à Bâle-Ville, ont littéralement explosé lorsqu’ils ont appris par les médias ces nouveautés en matière de «pédagogie sexuelle». «Ah, non! se sont-ils dit, les enfants ne veulent ni ne doivent entendre parler de ‹ça› à l’école maternelle et dans les premières années de primaire!»
Le 24 juin, des parents concernés se sont rassemblés à Bâle pour créer un comité ayant pour objectif d’examiner ensemble les possibilités de résistance et aussi de se soutenir mutuellement. Etant donné qu’en la matière, des connaissances en droit sont importantes (loi scolaire, droit administratif, droits constitutionnels fondamentaux), on recourut dès le début à un avocat. Du point de vue politique, un membre du Conseil national parla lors de l’assemblée fondatrice. Des enseignantes d’école primaire, elles aussi, exprimèrent leur indignation.
Les protestations font de l’effet
Comme il fut rapporté à Mammal.ch, le comité de parents a entre-temps cherché à s’entretenir avec le président du Département de l’instruction publique de Bâle-Ville et lui a fait connaître ses exigences : parmi celles-ci, que toute éducation sexuelle soit absolument interdite à l’école maternelle et dans les deux premières classes de l’école primaire. Seules les questions posées spontanément par les enfants doivent recevoir une réponse, qui doit rester sobre. Le Directeur de l’instruction publique les accueillit avec prévenance et se montra prêt à les satisfaire. De surcroît, il assura qu’il ferait supprimer certains «outils pédagogiques» des «Sex-Boxes». En l’occurrence, il s’est sans doute aussi rappelé les «milliers de lettres de protestation» qu’il avait auparavant reçues en provenance de toute la Suisse, selon un reportage de Telebasel du 24 juin.
Concernant d’autres exigences, comme le droit, pour les enfants, d’être dispensés d’éducation sexuelle dans les plus grandes classes, le comité de parents la réserve, dit-on, pour la voie politique. À cet égard, elle songe au lancement d’une initiative populaire cantonale contre l’éducation sexuelle obligatoire. Les 3000 signatures nécessaires pour cela seraient réunies par le comité probablement dans les plus brefs délais.
Se défendre : les premières démarches
- Créer un comité de parents
- Organiser un soutien juridique
- Chercher le dialogue avec les enseignants, chefs d’établissement et personnels politiques compétents, montrer que l’on est prêt à négocier
- Au besoin, formuler des demandes de dispense de cours, porter plainte en cas de refus
- Le comité bâlois est volontiers prêt à partager son capital d’expérience. Contact par E-mail : info@elternkomitee.ch.
«Education sexuelle : pétition contre les pénis en bois et les vagins en peluches»
Journal 24 heures – 10.10.2011
Berne | La pétition «contre la sexualisation de l’école publique» a recueilli 91’816 signatures en peu de temps. Ses auteurs s’insurgent contre l’utilisation de pénis en bois et de vagins en peluches dans le cadre de l’éducation sexuelle.
AP | 04.10.2011 | 15:03
La pétition «contre la sexualisation de l’école publique» a recueilli 91’816 signatures en un peu plus de trois mois. C’est un signe de mobilisation de la population, ont relevé mardi ses auteurs lors sa remise à la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP). Ils s’élèvent notamment contre l’utilisation de pénis en bois et de vagins en peluche dans les cours d’éducation sexuelle aux jeunes enfants.
Les pétitionnaires ont remis un catalogue de revendications en cinq points aux directeurs cantonaux de l’instruction publique. Ils demandent à ces derniers de prendre l’entière responsabilité du développement et de l’élaboration de l’éducation sexuelle dans l’école publique.
Ils estiment que l’enseignement de l’éducation sexuelle ne doit pas être obligatoire et que les élèves qui suivent les cours ne doivent pas subir d’encouragement à des jeux sexuels et à des pratiques sexuelles. Les cours ne doivent également pas utiliser de matériel pornographique et les écoliers ne doivent pas subir d’influences quant à leur orientation sexuelle.
Lors des derniers jours de la récolte de signatures, une prise de position de La Poste a donné de l’acuité à notre pétition, ont souligné ses auteurs. La Poste a en effet refusé de distribuer le matériel d’enseignement parce qu’elle estime que les illustrations ont un caractère pornographique. Le matériel destiné aux écoliers de cinq ans ne doit pas être distribué aux adultes en application de la loi sur La Poste car il s’agit de pornographie, ont dénoncé les pétitionnaires.
Déjà au jardin d’enfants
Le Plan d’enseignement 21, qui doit entrer en vigueur en Suisse alémanique en 2014, contient une partie consacrée à l’éducation sexuelle obligatoire déjà au jardin d’enfants. En mai dernier, les Jeunes UDC lucernois avaient déjà tiré à boulet rouge contre cette obligation. Ils estiment qu’on assiste dans les écoles suisses à une entrée en force de l’éducation sexuelle dont l’utilité est fortement contestée par des pédagogues et des parents.
«Le peuple et la politique n’a rien à dire à ce sujet», avaient déploré les Jeunes UDC lucernois. Ils jugeaient inacceptable que le pouvoir de décision en matière de formation soit entre les mains des «bureaucrates de la formation qui décident des besoins du peuple sans en référer à quiconque». Ils dénonçaient notamment que «l’enseignement obligatoire de l’éducation sexuelle soit fondé sur l’idéologie du “Gender Mainstreaming” qui aspire à surmonter l’hétérosexualité en tant que norme sociale». «Cela signifie que nos enfants seront confrontés avec des pratiques homosexuelles et d’autres orientations sexuelles».
Selon les Jeunes UDC, l’idéologie qui se cache derrière ces cours tend à gommer les différences naturelles entre l’homme et la femme et à accorder à chaque individu le soin de choisir son sexe en fonction de ses préférences. Ses détracteurs y voient des «suites fatales» qui mettent en danger la famille classique sur laquelle est basée notre vie sociale.
Compilation, illustration et mise en forme : APV
Date de parution sur www.apv.org : 10.10.2011