Misérable canaille!
Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Prov. 28 : 13
Un diplomate distingué visitant Toulon fut invité à accorder sa grâce à l'un des galériens de son choix. Il y a trois siècles, les criminels pouvaient s'y trouver entassés et contraints à ramer dans les pires conditions, parfois à perpétuité. Le diplomate parla avec eux. Chacun – à ce qu'il disait – se trouvait là à la suite d'une erreur judiciaire, d'une accusation calomnieuse, d'une méprise, d'une criante injustice. Il en trouva un, cependant, qui lui dit : «Je suis un criminel endurci; je mérite la mort. C'est à la seule grâce de Dieu que je dois d'être encore vivant.» «Misérable canaille! lui dit le diplomate, votre présence ici contamine tous ces braves et honnêtes gens. Vous ne resterez pas ici un jour de plus!» Se tournant vers son escorte, le sourire aux lèvres, il dit : «Voici l'homme que je veux grâcier.»
Le pardon est lié à l'aveu de nos fautes. La délivrance de la puissance du péché en dépend aussi. L'apôtre Paul, rappelant une expérience alors dépassée, disait sa détresse en ces mots : Misérable que je suis! Qui me délivrera (...) (Rom. 7 : 24a). C'est cette attitude de profonde humiliation qui lui permettait d'ajouter avec assurance : Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! (…) (Rom. 7 : 25a) Oui, par Jésus-Christ, si nous cessons de nous trouver des excuses, la libération et la délivrance nous sont accordées.
Source : Site internet Vivre Aujourd'hui – 15.10.13
Mise en forme : APV
Date de parution sur www.apv.org : 16.01.17